On en oublie sans doute quelques un, mais pour vous souhaiter tous nos voeux pour 2017, nous vous proposons un bref retour sur les dix moments que nous retiendrons.
Amadou Diop et Cahorsauzet auront marqué au fer rouge 2016 par leur remontée majuscule (photo : Guillaume Poumarede)
- Le sans faute de Cahorsauzet dans son opération remontée
Redescendus administrativement en prénationale après avoir pourtant acquis leur maintien sportif en 2014/2015, les joueurs de Bruno Prouillac n’ont laissé à personne le soin de leur donner la marche à suivre pour se relever.
22 matchs, 22 victoires et un écart moyen de 16 unités : c’est peu dire que les partenaires de Stéphane Darracq auront survolé la saison de PNM, après un dernier succès face à Montauban en saison régulière puis une finale parfaitement négociée face au club ami du TOAC pour décrocher en outre le titre de Champion des Pyrénées.
- L’incroyable finish de Valence-Condom pour se maintenir en NM2
Pour leur retour en Nationale 2, les joueurs de Grégory Elorza se seront fait très peur. Mal partis (1 victoire et 6 défaites pour débuter), les Gersois ne se sont pas désunis et ont attendu la fin de saison pour décrocher un maintien inespéré jusqu’alors.
Bien mal en point après vingt journées (6 victoires – 14 défaites), le VCGB d’un Julien Bataille royal a terminé sa saison sur six victoires de suite, la première intervenant à domicile, après prolongation, face à Marmande.
Une remontée phénoménale des Valenciens qui a offert à Julien Bataille et Hakim Naouri un dernier tour de piste réussi, un an après la montée et la retraite de Frédéric Zadro, autre légende de Valence-Condom.
- La belle saison de Gimont en NF2
A l’été 2015, on ne donnait pas cher de la peau de la troupe new-look construite par David Encausse à Gimont pour disputer ce challenge du maintien qui paraissait bien compliqué pour l’ESG aux côtés de Tournefeuillaises pas mieux loties.
Pourtant, à l’inverse des filles de Patrick Chicanne qui ont malheureusement dû se résoudre à un retour en Nationale 3, Laurène Roger et les siennes ont parfaitement rempli leur mission avec une belle cinquième place à la clé.
Fortes d’un bilan de 12 victoires pour 10 défaites, les Gimontoises ont signé tout au long de la saison quelques performances de choix, et auront triomphé du voisin tournefeuillais lors de la 16e journée en février, tout un symbole.
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Cécile Ortal et les Elusates ont réalisé une année 2016 exceptionnelle (photo : Guillaume Poumarede)
L’exceptionnelle saison d’Eauze : Coupe Régionale, Trophée Georges Estève et montée en NF3
Année 2016 exceptionnelle dans le Gers puisque, outre Valence-Condom et Gimont en Nationale 2, le BEC d’Eauze a également porté haut l’étendard départemental dans la région et un peu plus.
Tout a semblé sourire aux troupes de Ludovic Touja, qui ont terminé 2015 par une victoire surprise face à Colomiers en Coupe Régionale avant d’aller jusqu’aux huitièmes finale du Trophée Coupe de France face au Soler (défaite 75-53).
Mais cela n’est pas tout, Magali Ortyl et les siennes ont remporté une nouvelle fois le Trophée Georges Estève, avant de se voir offrir une wild-card par la fédération pour accéder – enfin – à la Nationale 3.
Le très bon parcours des Elusates sur la deuxième partie de 2016 pour leur baptême de feu de NF3 promet encore quelques prouesses du côté du BEC.
- Moissac-Castelsarrasin décroche enfin sa montée en PNM, et l’équipe fille monte en R2F
Cela faisait de très nombreuses années que le MCBB courrait après une accession en Prénationale. Après une haute lutte face au voisin montalbanais l’année passée, les joueurs de François Bolpaire n’ont cette fois-ci pas bafouillé au moment de tenir la tête.
C’est au soir de la 18e journée que les partenaires de Mathieu Tinseau ont composté leur billet pour la PNM, et terminant finalement la saison régulière avec 20 victoires pour 2 défaites.
Cerise sur le gâteau pour le club du président Alain Manchado, les troupes de Delphine Azzos ont par la suite décroché elles aussi leur montée en R2F. Seule petite déception possible, les deux défaites en finale pyrénéenne pour les filles et les garçons.
Brian Freeman aura marqué l’histoire de l’Union Tarbes-Lourdes (photo : Guillaume Poumarede)
- La der pour Brian Freeman sous les couleurs de Tarbes-Lourdes
Six ans dans le même club, c’est (très) rare pour un joueur étranger. C’est pourtant l’exploit réalisé par Brian Freeman, l’intérieur américano-néerlandais de l’Union Tarbes-Lourdes.
Arrivé en 2011 en Bigorre, il aura connu avec son coach Alexandre Casimiri, son compère de raquette Eric Bosc et le pistolero Andrius Ragauskas deux montées successives en NM2 (en 2011/2012) puis NM1 (en 2012/2013) avant d’effectuer trois saisons pleines de haut-vol dans l’élite fédérale (16,5 d’évaluation en 2013/2014 notamment).
Reparti cet été pour une sixième saison dans les Hautes-Pyrénées, ce grand gaillard affable, adorable et doux en civil ; féroce compétiteur, infatigable défenseur et rebondeur sur les planches n’aura finalement pas fini la saison, la faute à un corps meurtri par les nombreux combats fournis.
Toujours classe, monsieur Brian aura néanmoins bouclé la boucle en sortant une énorme performance pour son dernier match sous les couleurs de l’UTLPB à Orchies : 12 points à 5/11, 17 rebonds, 5 passes et 1 interception pour aucun ballon perdu soit 29 d’évaluation en 32 minutes. Chapeau.
- Castera signe une saison monumentale avec titre pyrénéen, montée et Trophée Georges Estève
Pour sa dernière saison à la tête de l’ACR, Bernard Moronval aura gâté les afficionados du club gersois. Avec le technicien expérimenté à sa tête, Castera aura en effet signé une saison majuscule.
Premiers de leur poule comme Moissac (20 victoires – 2 défaites également), les partenaires d’Aurélien Chanrigaud auront pris le meilleur sur le MCBB en finale pour aller chercher le titre de Champion des Pyrénées.
Mieux, les Gersois auront avant cela décroché un autre titre puisque l’ACR avait dominé fin mars Courrensan pour s’offrir un doublé dans le Trophée Georges Estève. Fou.
Elodie Christmann et le TGB auront relevé avec brio le challenge de la remontée en LFB (photo : Guillaume Poumarede)
- Le TGB remonte en Ligue Féminine au terme d’une saison parfaite
Le retour de François Gomez en Bigorre aura finalement été une nouvelle fois une réussite. Arrivé en début d’été pour jouer la Coupe d’Europe et le haut de tableau de Ligue Féminine, l’ancien technicien de Perpignan aura finalement décroché le titre de Ligue 2 à la place.
Le sorcier bigourdan, à la tête d’une équipe talentueuse et soudée derrière sa tête de proue Elodie Christmann, aura donné au TGB un élan exceptionnel, couronné par 21 victoires en 22 rencontres et un Final Four rondement mené.
Grâce au courage de ses filles et de son staff, le club tarbais revient donc en LFB par la grande porte, et ses dernières performances de l’année laissent à penser qu’il ne fera pas l’ascenseur.
- La joli doublé montée – Coupe de l’Aveyron des filles de Druelle
On a beaucoup parlé dans cette rétrospective des clubs gersois, mais un autre club régionale a signé une année 2016 très réussie, puisque Druelle a fait coup double en mai et juin.
Dans un premier temps, les partenaires de Quitterie Bounaud ont remporté la Coupe de l’Aveyron en dominant les voisines du Rouergue Aveyron Basket, pourtant pensionnaire de la division supérieure.
Mieux, les filles de Benjamin Panijel ont ensuite dominé la finale d’accession de Régionale 3 face à Monléon, décrochant par la même une montée en R2F.
- Albi décroche une nouvelle fois son maintien à la dernière journée
Si l’on n’a pu empêcher les redescentes en PNM de Colomiers et Villefranche au printemps, l’AB 81 a une nouvelle fois tenu en haleine ses supporters mi-avril.
A l’image de l’année passée où les Albigeois avait obtenu leur précieux sésame après deux prolongations épiques face à Castelnau, les joueurs de David Hermine ont dû attendre la dernière journée pour sauver leur tête en NM3.
Leur victoire face à Auch combinée à la défaite d’Agen après prolongation aura finalement permis aux Tarnais de repartir pour un tour au cinquième échelon national. Si le début d’exercice 2016/2017 a été compliqué, pourquoi pas rêver à un même scenario pour 2017 ?