Une semaine après avoir prolongé Sylvie Gruszczynski et Adja Konteh, le TGB accueille deux nouvelles joueuses en vue de la saison 2016/2017.
Bintou Marizy-Diémé tiendra la mène bigourdane à la rentrée (photo : LFB)
Pour son retour en Ligue Féminine, le Tarbes Gespé Bigorre semble avoir retenu les leçons du passé.
Sobriété, prudence et stabilité sont ainsi les leivmotivs, et les deux nouvelles joueuses qui arrivent dans les Hautes-Pyrénées le prouvent une nouvelle fois.
Après avoir conservé Adja Konteh et Sylvie Gruszczynski, François Gomez garni un peu plus son secteur extérieur avec la venue de Bintou Diémé-Marizy (1,64 m, 32 ans), nouveau pari du sorcier tarbais.
De retour de maternité, l’ancienne arrière de Lyon possède de sacrées références dans l’élite (12,1 points à 40,6 %, 4 rebonds, 3,8 passes et 1,5 interception avec le LBF en 2014/2015) et l’expérience d’une dizaine d’année en LFB.
Avec Diémé-Marizy au poste 1, Konteh au poste 2 et Gruszczynski sur les deux postes, coach Gomez dispose d’un backcourt équilibré et talentueux.
Dans la frontline tarbaise, le TGB pourra également compter sur Lucie Carlier (1,87 m, 26 ans) qui y rejoint Asia Boyd et Elodie Bertal.
Lucie Carlier va découvrir l’élite sous le maillot du TGB (photo : BCMF)
Poste 4/3 dotée d’un tir extérieur décent pour son poste, cette ailière filiforme a connu un parcours plutôt varié ces dernières années entre Dunkerque (LF2), Kiev (1ère division Ukrainienne), Le Poinçonnet (NF2) puis Montbrison (NF1 puis LF2).
Sous le maillot du BCMF cette saison, elle a démontré tous ses progrès et l’étendue de sa palette, produisant 13,7 points à 34,9 % dont 29,1 % à 3 points, 5,2 rebonds, 2,1 passes, 1,8 interception et 0,8 contre pour 11,4 d’évaluation en 31 minutes.
De quoi lui ouvrir les portes de l’élite au sein d’un club tarbais, qui n’a pas oublié les 18 points à 7/13 dont 3/7 à 3 points, 6 rebonds, 1 passe et 1 interception alignés par Carlier lors de la deuxième journée.
Avec ce nouveau recrutement osé et peu conventionnel, le TGB de François Gomez et Alain Coll semble en tout cas suivre la feuille de route pleine d’humilité tracée lors d’une saison 2015/2016 exceptionnelle.