Si les espoirs du TGB et du TMB n’ont pas d’objectif maintien à remplir, Gimont va devoir de son côté cravacher pour sauver sa peau en Nationale 2.
Léa Deconinck et le TGB en sont à une victoire tandis que Mélissa Couat et l’ESG en ont enregistrées quatre (photo : Benjamin Bonneau)
Trois représentants pyrénéens évoluent cette saison dans la poule B de Nationale 2 Féminine, et l’Etoile Gimontoise mène seule sa quête du maintien suite à la relégation de Tournefeuille en mai dernier.
A ses côtés, les jeunes pousses de Toulouse et de Tarbes sont là pour apprendre, progresser, et pourquoi pas donner un coup de main à leur voisin en faisant chuter ses concurrents directs.
Pour le moment, les filles du TGB ont fait un bel effort de ce côté là en allant s’imposer dans la salle de l’UBVP, qui occupe pour le moment la dernière place avec une victoire en dix rencontres.
En dehors de cela, les filles d’Alex Hartz ont souvent été en difficulté, avec six défaites sur neuf conclues avec un écart de plus de 20 points. Charge à elles de réduire le gap en phase retour.
Du côté des espoirs du TMB, c’est justement face à Tarbes que la première victoire a eu lieu, alors que les écarts semblent plus faibles du côté des joueuses d’Eric Michel.
Passées proches de la victoire à Mont de Marsan (défaite 65-64) mais aussi à domicile face à Roche Vendée (revers 47-57), les Toulousaines pourraient elles aussi effectuer quelques performances en deuxième partie de saison.
Pour finir, et c’est bien sûr la préoccupation principale de tous les observateurs pyrénéens de la poule, Gimont est à la lutte pour le maintien après un début d’exercice 2016/2017 difficile.
Entre de grosses désillusions (-29 face à Saint-Delphin, -23 face à Cholet, les deux fois à domicile) et courtes défaites (-6 à domicile face à Vendée Belleville, -8 à Anglet, -9 à Mont de Marsan), l’Etoile (4 victoires – 6 défaites) n’est pourtant qu’à une petite victoire de la sixième place occupée par le Stade Montois et Cholet (5 victoires – 5 défaites tous les deux).
Dans ces conditions, et grâce à la confiance accumulée sur la fin de l’année 2016, les troupes de David Encausse sont encore tout à fait dans les clous pour décrocher leur maintien.
Avec des réceptions abordables sur la phase retour, l’ESG va devoir engranger à domicile et pourquoi pas aller chercher un succès ou deux à l’extérieur pour se mettre à l’abri. A moins que la réception de Roche Vendée pour la dernière journée de la phase aller le 14 janvier ne serve de déclencheur…