Pascal Tajan tentera samedi avec ses coéquipiers d’aller éteindre l’équipe de l’Union Venelles Golgoths d’entrée de jeu pour remporter la rencontre en toute sérénité.
Quel match et quelle victoire samedi dernier face au GAB ! Racontez-nous cette rencontre qui vous permet de vous placer seul en tête, avec une victoire d’avance sur vos principaux concurrents.
Effectivement c’est une belle victoire pour nous. Elle nous place aux premières loges du championnat, mais nous savons que cette place vaut cher et que les faux pas peuvent se payer cash.
Nous savions que dans cette salle il était très difficile de s’imposer. Il faut jouer un basket de qualité mais aussi être constants tout au long du match.
Et samedi, mis à part quelques petites séquences, notamment en fin de troisième quart-temps, nous avons réussi à le faire, d’où la victoire à la fin.
Pour ce qui est du résumé du match, nous avons été devant tout le long, et malgré une fin avec un peu de suspens, nous n’avons pas craqué.
Vous évoluez à l’ATB depuis 3 ans maintenant et faites partie du noyau dur de l’équipe. Qu’apportez-vous justement à cette équipe depuis le début de la saison et que peut-on vous souhaiter pour l’avenir ?
Mis à part l’aspect offensif de mon jeu qui est sûrement un peu plus développé que le défensif, je pense apporter un peu de hargne. J’aime bien ne rien lâcher sur un terrain.
De temps en temps c’est bien pour motiver mes coéquipiers mais d’autres fois, c’est plus compliqué car ça provoque des erreurs. Mais cela fait partie de mon jeu et je fais confiance au staff pour exploiter mes qualités en tenant compte de mes défauts.
Ce que l’on peut nous souhaiter, c’est d’aller chercher de nouvelles victoires et surtout de prendre du plaisir en pratiquant un basket de qualité qui plaît au public.
Ce weekend vous recevez l’Union Venelles Golgoths, équipe qui vous a mis en difficulté à l’aller et que vous gagnez sur le fil (68-70). Quelles leçons tirer de cette première confrontation et comment allez-vous essayer de vous rendre la tâche plus simple samedi ?
La leçon à tirer du match aller est qu’il ne faut pas se relâcher dans la partie. Nous avions en effet eu une assez large avance dans le troisième quart et nous sommes passés à une gamelle de la défaite.
Ils ont un jeu qui est plus dans l’instinct, c’est à dire qu’ils peuvent prendre feu à tout moment. Le problème c’est quand cette euphorie dure 40 min. C’est donc à nous d’être constants défensivement pour ne pas les laisser développer leur jeu.