C’est fait, l’ATB de Laurent Kleefstra monte en N1 ! Et ce au terme de trois matchs palpitants de playoffs face à une belle équipe de Pont de Chéruy. Il n’y a désormais plus que deux victoires à aller chercher pour le titre de champion de France NM2. Rendez-vous pour la demie à Calais ce samedi 3 juin face à la Charité.
Laurent Kleefstra a changé le visage du TBC depuis son arrivée, avec succès (photo : Sébastien Clavaud)
C’est désormais officiel, l’ATB jouera en NM1 la saison prochaine au terme d’un match 3 complètement fou (69-68). Vous attendiez-vous à un tel scénario sur ce dernier match ?
En playoffs, tous les scénarios sont possibles et il faut s’y préparer. Mais il faut reconnaître que nous avons vécu un match compliqué, avec un départ complètement raté.
Nous avons eu le mérite de ne pas lâcher et de reprendre l’ascendant sur la fin de match.
Quelles sont vos impressions sur le déroulement de ces playoffs couronnés par deux victoires à Toulouse ?
Nous avons fini premier de notre championnat, avec 20 matchs gagnés sur 26, et avec cette formule le seul avantage que nous avions était de recevoir deux fois.
Il était donc prépondérant de rester solide à domicile. Lors du premier match, nous avions fait trois quart temps sérieux, malheureusement nous avons craqué lors du dernier.
Pour le match 2, nous avons contrôlé le match en grande partie, sans jamais vraiment creuser l’écart.
Enfin, lors du match 3, à l’inverse du premier rendez-vous, nous avons su casser leur rythme offensif et passer devant au meilleur moment.
Nous avions concédé deux défaites à domicile en début de saison face à Gardonne et Garonne, nous tenions à ne plus rien concéder sur notre parquet jusqu’à la fin du parcours.
L’an dernier à la même date, vous affichiez l’ambition d’être dans le top 4 cette saison malgré une poule A plus dense. Défi amplement réalisé puisque vous finissez premiers et que arrachez la montée, comment expliquez-vous de tels résultats ?
Nous avons conservé une grosse base de l’effectif de l’an dernier, ajouté à la qualité et à l’intégration de nos trois recrues, ce qui a permis de créer une dynamique positive.
Nous avons su faire preuve de régularité tout au long de notre parcours avec un groupe homogène, mature, où chacun a eu un rôle à jouer.
L’aventure n’est pas terminée, vous allez jouer la finale à quatre à Calais le 3 et 4 juin. La demi-finale vous opposera à la Charité. Dans quel état d’esprit allez-vous l’aborder ?
Il faut bien avouer qu’au sortir des playoffs avec trois matchs de grande intensité, la pression est un peu retombée. Nous allons aborder ce final four avec beaucoup d’enthousiasme et de plaisir, en essayant de pratiquer le meilleur basketball possible.
Nous serons opposés à la Charité, une très belle équipe qui a su comme nous réagir par deux fois à domicile pour valider son accession en NM1.
Quelques mots pour la saison prochaine ? Quels seront les objectifs du club et de son équipe fanion de N1 ?
Il est encore trop tôt pour parler de l’équipe de l’année prochaine, même si nous avons commencé à y réfléchir depuis quelques temps. L’objectif prioritaire du club sera bien évidemment de consolider sa place à cet échelon.
C’est une grande fierté de ramener le basket toulousain au niveau professionnel, mais nous savons aussi que la marche est haute et qu’il faut dès maintenant préparer l’équipe la plus cohérente possible.