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Dix minutes de combat, et puis plus rien. Une semaine après sa victoire à domicile face à Marmande, le TBC n’a pas fait le poids à Toulouges (défaite 84-46), candidat annoncé à la montée. L’apprentissage de la NM2 est donc toujours d’actualité pour les Toulousains, qui recevront l’USV Ré samedi prochain.

Arnaud Dabadie et ses coéquipiers continuent leur apprentissage de la NM2 (photo : Benjamin Bonneau)

Toulouges, on le savait, était l’un des principaux candidats à la montée en mai prochain. Toulouges, on le savait, était vexé de sa défaite en ouverture à Luçon. Toulouse, pourtant, semblait pouvoir opposer une belle opposition aux troupes du coach catalan Oriol Valls Bonel.

Mais ce que l’on oublie souvent, c’est que ce championnat de Nationale 2 est loin d’être un long fleuve tranquille et prévisible. Il en est bien au contraire une remise en question permanente, qui nécessite une adaptation quasi-constante, hors de sa zone de confort.

Le TBC de Xavier Argueil a donc payé pour le comprendre, ce samedi, au Naturopole de Toulouges. Malgré une bonne entame qui voyait les Toulousains finir en tête après un quart-temps (16-17, 10e), le reste de la rencontre a été un véritable calvaire pour Arnaud Dabadie et ses coéquipiers.

Dans notre présentation du duel USAT/TBC, on vous présentait la puissance du secteur intérieur adverse, avec en particulier un trio XXL composé de Fitzgerald, Raya et Dadie. William Molas, Lucas Thiry et Benjamin Hue l’ont donc confirmé à leurs dépens, puisque Fitzgerald (13 points), Raya (12 points) et Dadie (11 points) ont fait partie des quatre meilleurs marqueurs de leur équipe.

Mais Toulouges ne s’est pas arrêté là, puisque c’est bel et bien le quatrième intérieur de l’USAT, Beniela Adjouniope, qui a terminé meilleur scoreur de la partie avec 14 points. Au total, les intérieurs locaux auront marqué 50 des 84 points de leur équipe.

Pourtant, il ne faut pas blâmer des Toulousains valeureux, qui subissent là un vrai coup d’arrêt, mais qui, on l’oublierait presque, disputaient seulement leur deuxième rencontre de Nationale 2 depuis des lustres, après une superbe remontée du club de PNM à NM2 en trois saisons. La saison à ce niveau demeure longue, et on compte bien sur Xavier Argueil et ses ouailles pour se relever de ce coup d’arrêt qui sonne davantage comme une leçon que comme une remise en question des acquis accumulés jusque-là.