Nouvelle rencontre de Nationale 3 pour l’US Colomiers et nouveau succès aisé pour la troupe d’Arnaud Brogniet. Une rencontre en trompe l’oeil qui ne doit pas laisser les Columérins se reposer sur leurs lauriers, puisque c’est Agen puis Rodez qui vont se dresser sur leur route les deux prochaines journées.
Cette fois, c’est plus que confirmé : cette poule B de NM3 n’a pas grand chose à voir avec la poule C de l’an passé, l’une des plus relevées, si ce n’est la plus relevée de tout l’hexagone. Dans la nouvelle mouture des poules construites par la FFBB, les cartes ont été davantage réparties pour certains des clubs midi-pyrénéens, et Cugnaux est bien placée pour le savoir, puisque les troupes de Guillaume Ribot se retrouvent reversés dans une poule C bien plus relevée.
De fait, deux des représentants régionaux, Rodez et Colomiers, n’ont pour le moment pas eu à réellement forcer leur talent pour s’imposer cinq fois en cinq journées.
Face à des équipes dominées rapidement ou d’autres qui perdent petit à petit pied face à l’intensité déployée par les groupes de Rostom et Brogniet.
Difficile dans ces conditions pour les deux favoris de la poule de réellement se préparer à leurs duels au sommet, dont le premier acte aura lieu le 1er novembre en terre columérine.
Opposée à Castlenau le Lez ce samedi, la bande à Brogniet et Percevault n’a fait qu’une bouchée des Héraultais en leur infligeant un cinglant 27-10 dans le premier quart. Venues à sept, les troupes d’Edouard Sudre n’ont pu arrêter le trio infernal Nouet-Benchimol-Naval, équation décidément impossible à résoudre pour les défenses adverses.
Le premier ouvrait en effet le bal en pénétration, laissant la place à un Aymeric Benchimol en verve pour mettre son équipe dans le rythme. Par la suite, Robin Naval allumait plusieurs mèches à longue distance pour débloquer des espaces pour ses partenaires. Romain Denis profitait alors des largesses de la défense des visiteurs pour s’illustrer à son tour à 3 points, et l’USC maîtrisait les débats (27-10, 10e).
Dans la deuxième partie de ce premier acte, Benchimol et Naval continuaient à dérouler en attaque, épaulés sur la période par un Marc Mercier volontaire et un Alexandre L’Etang en réussite à longue distance.
Venus à seulement sept éléments en terre toulousaine, comme un symbole, les Héraultais n’opposaient qu’une pâle résistance aux locaux, Clément Léotard étant le seul des visiteurs à réellement tirer son épingle du jeu.
A la pause, l’USC comptait déjà 24 points d’avance et pouvait gérer la deuxième période avec sérénité (48-24, 20e).
En deuxième mi-temps, Benchimol et Nouet enfonçaient le clou, et faisaient briller Niang et Denis pour aggraver l’écart. En face, Boris Hercouet luttait tant bien que mal pour limiter la casse, mais le bon passage de Cheikh Cissé et Samuel Nouet empêchait les visiteurs de refaire surface (76-44, 30e). Dans l’ultime période, l’USC se relâchait quelque peu et voyait se rebiffer Quentin Bineau et ses partenaires. Au final, Colomiers l’emportait 89 à 66 en conclusion d’un match où les locaux ne se sont jamais fait peur.