La jeune meneuse de la JSC, Laetitia Silly, bien connue sous le maillot des Rouges et Noires répond à son tour à notre questionnaire, également bien connue tout autour du basket avec une famille incontournable dans la banlieue sud de Toulouse.
Pouvez vous vous présenter, nous faire un petit récup de votre carrière ?
J’ai joué à Cugnaux dès la catégorie baby’s, puis ai joué dans l’entente avec Colomiers, l’Astro en minimes et cadette France (1 an). Puis j’ai signé à Colomiers pour jouer en prénationale avec à la clé la seconde année la montée en nationale féminine 3. En parallèle je m’entraînais avec la nationale 1, avec qui j’ai pu jouer quelques matchs. Et après être partie 2 ans pour mes études j’ai repris à Cugnaux donc en nationale 3.
Comment vous êtes-vous entretenu pendant le confinement et cette période d’inactivité ?
Depuis le deuxième confinement nous n’avons pas pu nous entraîner en club. Cependant j’ai la chance d’avoir un gymnase à mon école et nous avons pu continuer à avoir des créneaux d’entraînements malgré le couvre feu et le confinement puisque c’est dans le cadre scolaire. Et sinon je fais du vélo et/ou de la course 2 fois par semaine.
Quelles sont vos ambitions/objectifs pour cette saison, puis à plus long termes ?
Pour cette saison, qui va être une année blanche, ça va être de reprendre, on l’espère une activité en club dans les prochains mois, pour par la suite attaquer en forme la prochaine saison. À plus long terme je ne peux pas encore le dire puisque je finis mes études en septembre et donc je verrais ce que je ferais par la suite.
Pourquoi avoir choisi Cugnaux ?
Cugnaux est le club de mon enfance, c’est une histoire de famille avant tout. Mes grands parents et mes parents ont joué ou ont été sérieusement investi dans ce club. La JSC restera toujours pour moi le club dans lequel j’ai grandi et j’ai pratiquement tout appris.
Comment combiner le basket avec la vie de famille/travail/étude ?
Je n’ai jamais eu de gros problèmes pour combiner les études et le basket. Seulement il faut faire des compromis.
Comment envisagez-vous la reprise et la fin de saison ?
Maintenant, nous avons un peu plus de visibilité et il est clair que la saison va être annulé. Mais j’espère que la ffbb va proposer tout de même des solutions pour que l’on reprenne tout de même le plus vite possible et dans les meilleures conditions possibles. Peut être que se serait l’occasion de refaire des tournois, chose que l’ont fait moins souvent lorsque l’on est dans les équipes seniors.
Pouvez-vous nous décrire une semaine ‘’type’’ ?
Une semaine type pour moi en période « normal » est assez simple : cours jusqu’à 18h tous les jours de la semaine en dehors du jeudi après-midi. Puis les mardi, quelques mercredi et vendredi soir entraînements avec Cugnaux. Le lundi j’ai entrainement de basket avec l’école. Et le jeudi après-midi soit entrainement, soit match de rugby avec l’école. Ensuite le week-end, le match le dimanche et samedi en repos avec du travail pour l’école à faire. En confinement/couvre feu c’est plus compliqué. J’ai le lundi matin et le mercredi matin à l’école en cours sinon le reste du temps on est en visio. Le jeudi après midi j’enchaîne un entrainement de basket et un entrainement de rugby. Disons que le point positif du couvre feu c’est que ca me laisse beaucoup plus de temps pour travailler sur les différents projets que l’on a à l’école. Et après j’essaye d’aller courir ou faire du vélo quand j’ai un trou dans mon emploi du temps avant 18h.
Pouvez-vous nous donner vos points forts/faibles, les choses à améliorer/travailler ?
Je dirais que les points que je dois améliorer sont ma main gauche et mon shoot à 3 points.
Que faites-vous en dehors du basket pendant vos temps libres ?
En dehors du basket, je fais d’autres sports comme le rugby que j’adore mais sinon en dehors du sport, je regarde des séries ou la télé. Et lorsque les conditions le permettent, il y a toutes les soirées entre amis, et toute la vie étudiante qui va avec.
Qu’allez-vous faire après la retraite sportive ?
Alors après ma retraite sportive, je ne m’y vois pas du tout ! J’ai 22 ans j’ai encore le temps avant de penser à ça.