Il est le plus Belge des Toulousains, déborde d’énergie, un vrai passionné de sport et de frites… L’expérience est de son coté avec un joli palmarès a son actif, il est lui aussi invaincu avec son équipe du TOAC en NM3.
Pouvez vous vous présenter, nous faire un petit récap de votre carrière ?
Je m’appelle Lucas Thiry, j’ai 32 ans, je suis belge (et fier de l’être). J’ai joué au basket pendant 10 ans en Belgique avant de venir finir mes études à Toulouse. A ce moment-là, je me suis inscrit au hasard au Toulouse Basket Club qui était alors en Pré-Nationale, et j’ai eu plutôt de la chance car j’ai pu vivre la montée du club en NM3, puis en NM2, et j’en ai même été le capitaine pendant 3 ans jusque’à notre montée avortée en NM1. Ensuite, je suis parti à Auch en NM3 pendant 2 ans où j’ai pu à nouveau vivre le bonheur d’une montée en NM2. Et enfin, je suis au TOAC Basket depuis 2 ans, avec toujours le même objectif !
Comment vous êtes vous entretenu pendant le confinement et cette période d’inactivité ?
En faisant à peu près tout sauf du basket. Entre autres, j’ai eu l’occasion de faire de la rando, du trail, du ski de fond, des raquettes, du ski de rando, du vélo… Et aussi pas mal de course à pied évidemment. J’ai donc pu éviter de gonfler comme un ballon comme certains coéquipiers (que je ne citerai pas ici pour éviter les représailles… ils se reconnaîtront :)).
Quelles sont vos ambitions/objectifs pour cette saison, puis à plus long termes ?
L’ambition pour cette saison était clairement de jouer la montée en NM2, car même s’il y avait d’autres belles équipes dans la poule je pense que nous avions les moyens pour aller la chercher. Maintenant il semble acté que nous ne reprendrons pas, donc ça ne sera pas pour cette année, dommage ! L’objectif pour le club sera le même l’an prochain je pense, je suis convaincu qu’il y a la place à Toulouse pour un club de NM2 qui pourrait travailler de concert avec le TBC pour créer un réservoir efficace et permettre aux jeunes joueurs de se former.
Pourquoi avoir choisi le TOAC ?
Quand j’ai quitté Auch, c’était avant tout pour me rapprocher de Toulouse, car les déplacements, combinés avec ma vie professionnelle commençaient à me peser. Quand le TOAC m’a contacté je n’ai pas hésité une seule seconde, car le discours du président et du coach correspondait à ce que je recherchais, mais également car j’allais y retrouver d’anciens coéquipiers du TBC (François, Elie, Arnaud) qui constituaient l’ossature de la « bande de copains » qui nous avaient permis de passer plusieurs magnifiques saisons, sur et en-dehors du terrain.
Comment combiner le basket avec la vie de famille/travail/étude ?
Depuis que je suis revenu à Toulouse, c’est plus simple. Mon boulot de manager dans une boîte de conseil me permet d’avoir des horaires flexibles et de gérer les entraînements sans trop de problèmes. Pour le reste, ma copine est compréhensive.
Comment envisagez-vous la reprise et la fin de saison ?
Je ne l’imagine plus malheureusement, je vois mal comment on pourrait reprendre cette année vu la situation.
Pouvez vous nous décrire une semaine ‘’type’’ ?
Pour le moment, la semaine type au basket, et vu les contraintes en vigueur, c’est essayer de se retrouver pendant le temps de midi pour faire un entraînement physique dans le respects des règles sanitaires. C’est le mieux que l’on puisse faire…
Pouvez vous nous donner vos points forts/faibles, les choses à améliorer/travailler ?
Je dirais que mes points forts aujourd’hui sont ma polyvalence et mon leadership. Mes points faibles sont mon manque d’explosivité et mon jeu dos au cercle, que j’ai un peu perdu en m’éloignant progressivement du cercle.
Que faites vous en dehors du basket pendant vos temps libre ?
Cela rejoint complètement la question sur la manière de m’entretenir : du sport, du sport et encore du sport. Avant d’être un passionné de basket, je suis avant tout et depuis toujours un vrai passionné de sport et dès que j’ai un moment, j’en profite pour aller tester une nouvelle discipline. J’aimerais d’ailleurs me diriger vers le triathlon à la fin de ma carrière au basket, car ce sport me permettrait de combiner plusieurs disciplines qui m’attirent aujourd’hui.
Qu’allez vous faire après la retraite sportive ?
Vu la situation, et même si j’aurais aimé finir sur une autre note qu’une saison incomplète comme celle-ci, la retraite basket est pour maintenant de mon côté ! Mais certainement pas de retraite sportive car je vais pouvoir me consacrer pleinement à d’autres sports, comme le triathlon donc, mais aussi la rando (j’ai prévu de faire le GR20 en Septembre), le trail… et également les fléchettes où j’aimerais fonder un club pro avec Romain Guy. Le basket me manquera probablement, mais je reviendrai voir mon club et mes coéquipiers régulièrement et je suis certain qu’aujourd’hui, mon départ sera comblé sans problèmes car plusieurs jeunes joueurs sont maintenant complètement prêt à reprendre le flambeau. Pour finir, je voudrais en profiter pour remercier l’ensemble des coach, dirigeants, coéquipiers,… que j’ai eu tout au long de ma carrière. Je suis fier du chemin parcouru et j’ai surtout appris énormément et vécu de super moments grâce à eux.