Il est le point d’appui de la raquette du MBC depuis quelques saisons et il est originaire de région Montalbanaise avec un parcours et un palmarès qu’il raconte à merveille.
Pouvez vous vous présenter, nous faire un petit récup de votre carrière ?
J’ai commencé le basket à l’âge de 10 ans dans le village le plus proche de chez moi : le Nègrepelisse Basket Club. L’année d’après, le coach de mon frère de l’époque, Éric BUSSING, m’a proposé de venir jouer à l’ASPTT Montauban devenu ensuite le Montauban Basket Club. J’y ai fais toutes mes classes des championnats régionaux à nationaux en catégories jeunes puis j’ai intégré l’équipe de Nationale 3 jusqu’en 2012. J’ai ensuite voulu voir ce qui se faisait ailleurs et plus haut et j’ai intégré le club de Pornic Basket en Nationale 2 où évoluait mon frère. J’y suis resté durant 3 saisons avant de partir dans un club qui ambitionnait le haut de tableau de Nationale 3, au Saint Georges Vendée Basket, l’espace de 2 saisons. Je souhaitais ensuite me rapprocher de ma famille et retrouver le Sud avec ma compagne et j’ai été muté professionnellement en Janvier 2017. Je cherchais un club dans lequel je pouvais continuer à m’entraîner la semaine et me permettre de remonter jouer les matchs le week-end ; j’ai alors pris contact avec Boris LACAZE et le club de Montauban (qui luttait à ce moment là pour monter en N3) qui m’ont ouvert les portes des entraînements. Ça a été du gagnant-gagnant puisque nous sommes montés en Nationale 2 avec le SGVB et Montauban est également parvenu à la Nationale 3 à l’issue de cette saison là.
Comment vous êtes vous entretenu pendant le confinement et cette période d’inactivité ?
Je m’oblige à aller faire du fartleck deux fois par semaine, non pas par plaisir, mais plutôt par nécessité…
Quelles sont vos ambitions/objectifs pour cette saison, puis à plus long termes ?
Un peu comme tous les autres joueurs déjà interviewés : à court terme, simplement le plaisir de retoucher le ballon, se friter aux entraînements, transmettre des émotions et revivre nos après matchs dans notre salle. À plus long terme, pérenniser le club à ce niveau et pourquoi pas jouer de nouveau le haut de tableau.
Pourquoi avoir choisi Montauban ?
Je cherchais un groupe sain, valeureux et qualitatif, un club structuré et dynamique : j’ai trouvé tout ça et j’y suis donc resté à l’issue de la saison 2016-2017
Comment combiner le basket avec la vie de famille/travail/étude ?
En s’organisant, en faisant des choix de vie et en ayant un entourage qui comprend cette passion.
Comment envisagez-vous la reprise et la fin de saison ?
Elle est finie non … ?!
Pouvez vous nous décrire une semaine ‘’type’’ ?
Le lundi, mercredi et jeudi : préparer et emmener ma fille chez la nounou puis travail de 8h30 à 18h, récupérer ma fille, l’emmener à garder chez sa tatie ou ses grands parents, entraînement théorique de 20h à 22h (avec souvent 30 minutes de rab pour notre plus grand bonheur… Coucou les coachs !), couché à minuit. À cela s’ajouter les déplacements plus ou moins lointains les samedis. En résumé, courir sur et en dehors du terrain.
Pouvez vous nous donner vos points forts/faibles, les choses à améliorer/travailler ?
Point faible : qualités athlétiques. La légende raconte que j’ai un jour dunké en match.
Points forts : je dirais peut-être mon adresse et mes mouvements près du cercle avec mes feintes de grand-père…
Que faites vous en dehors du basket pendant vos temps libre ?
Je passe du temps en famille, avec les amis, je bricole… Enfin j’essaie…
Qu’allez vous faire après la retraite sportive ?
J’aimerai bien prendre le temps de tester d’autres sports de manière plus approfondie : padel, parapente, saut en parachute,… Puis bien sûr, profiter de ma famille.