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Dans un match piège face à un autre promu, les joueurs de Xavier Argueil n’ont jamais pu prendre l’avantage et conservent leur place dans le milieu de tableau.

Les 20 points de Pascal Tajan n’ont pas suffi (photo : Guillaume Poumarede)

Si Frontignan ne dispose pas sur le papier d’un effectif aussi riche de Saint-Clément des Baleines ou encore Angers et Toulouges, les Toulousains auraient eu tort de les sous-estimer, leurs résultats à domicile plaidant pour leur compétitivité.

Et les coéquipiers d’un Pascal Tajan inspiré en début de rencontre ont payé pour comprendre dès les premières minutes. Le meneur héraultais Acko Osseby a allumé une première mèche longue distance, lançant le festival longue distance du FLB (11 tirs primés convertis dans la partie).

Malgré les efforts d’Hugo Argueil, ce sont bien les locaux qui basculent en tête à la fin du premier quart-temps, suite à un nouveau 3 points, cette fois-ci de la part de Mathieu Sanchez (21-20, 10e).

La rébellion des visiteurs avait lieu dans la deuxième partie de la première mi-temps, sous l’impulsion d’Arnaud Dabadie, qui préparait le terrain pour Pierre Bonnelalbay, qui enchaînait neuf points de suite pour remettre en selle le TBC.

Pourtant, les troupes de coach M’Bombo ne s’en laissaient pas compter et alternaient avec bonheur paniers sous le cercle et tirs longue distance par un Philippe Papyion omniprésent. A la pause, tout reste à faire entre les deux équipes, Toulouse menant d’un petit point (39-40, 20e).

Malheureusement pour les Midi-Pyrénéens, le retour des vestiaires fut un long chemin de croix en défense pour arrêter les missiles de Sanchez et Osseby. Dabadie et Argueil répliquaient pour redonner le moral aux bleus et blancs, mais c’est bien Frontignan qui avait fait l’écart dans ce troisième quart (66-58, 30e).

Et le constat d’impuissance n’allait pas s’arrêter là, puisque Sanchez inscrivait ses quatrième et cinquième tirs à 3 points de la partie pour doucher les derniers espoirs des visiteurs, qui limitaient la déconvenue par l’entremise de Tajan, encore là, et Marko Sandric. Après quarante minutes disputées, les Toulousains accusaient un retard de treize points qui relançait leur adversaire du soir au classement.