En cette fin de phase aller, l’US Colomiers engrange les points précieux pour rester au contact du podium. A Panazol, les joueurs d’Arnaud Brogniet sont restés concentrés pour l’emporter à l’extérieur.
Précieuse victoire de Cheikh Cissé et l’USC pour conserver leur place sur le podimu (photo : Benjamin Bonneau)
Prendre à la gorge l’adversaire et faire l’écart dès le début de rencontre, puis gérer le tempo pour ne pas se faire peur. L’USC a plutôt bien appliqué la recette qui permet parfois de bien négocier un déplacement toujours sujet à des doutes et à un temps d’adaptation. Pour s’éviter toute frayeur, les Columérins ont donc débuté la rencontre avec l’envie de rapidement mettre à distance son adversaire du soir.
Samuel Nouet a guidé les siens dans les premiers instants pour répondre à Boteko, puis c’est Cheikh Cissé qui marquait son territoire dans la raquette adverse pour donner quelques longueurs d’avance à son équipe. L’expérience de Benchimol et Mercier faisait et le reste, et l’USC avait pris 7 points d’avance après dix minutes (19-26, 10e).
Dans la deuxième période, les locaux réagissaient sous l’impulsion de Chapoulaud et Raffaillaic, mais les joueurs de Massaux trouvaient face à eux un Ousmane Niang batailleur, bien décider à protéger le petit pécule accumulé en début de rencontre. Robin Naval entrait en scène de loin, relayé par le jeu en périphérie de Mike Benchimol, et Colomiers gardait six longueurs d’avance à la pause (40-46, 20e).
De retour sur le parquet, Mathieu Meyze sonnait la révolte locale, aidé dans son entreprise par Alvine Goram. Loin de s’affoler, les visiteurs s’appuyaient sur leurs leaders pour contenir les assauts de Panazol Feytiat. Naval trouvait à nouveau la cible de loin, et Nouet faisait le boulot par trois fois pour préserver l’écart après trente minutes (56-61, 30e).
Dans l’ultime période, le capitaine Aymeric Benchimol prenait les choses en main en attaque, multipliant les actions de classe pour porter son équipe à la victoire. Boteko et Goram tentaient bien leur va-tout pour grignoter quelques longueurs, mais le numéro 9 columérin répondait à chaque fois, et c’est Naval qui scellait finalement la rencontre aux lancers.