Décidément, c’est bien une Union à deux visages qui nous est proposée cette année. Impeccable à domicile (8 victoires et aucune défaite), l’UTLPB peine à l’extérieur (1-4). Dernier revers en date, Vichy le week-end dernier.
Steven Ricard et l’UTLPB n’y arrivent pas en déplacement (photo : Benjamin Bonneau)
La phase retour s’annonce périlleuse. Solidement ancrée dans le quatuor de tête depuis le début du championnat grâce à un parcours vierge de toute défaite à domicile, l’équipe bigourdane commence à voir revenir sur elle les poursuivants, la faute à de grosses difficultés à s’imposer hors de ses bases.
Certes, les adversaires rencontrés à l’extérieur sont tous des grosses équipes de la division (Chartres est 3e, Saint-Chamond 1er, Vichy 5e et Saint-Vallier 6e ex-aequo), mais cela n’en est pas moins un sujet préoccupant pour Alexandre Casimiri, puisque ses troupes se déplaceront consécutivement à La Rochelle, Blois et Bordeaux en février, trois équipes faisant partie des huit premiers.
Tout n’est pas à jeter pour les Tarbo-Lourdais, qui étaient en tête à la pause (38-41, 20e). Les bonnes performances de Pierre Pelos (13 points à 5/12, 10 rebonds et 1 contre), Steven Ricard (12 points à 5/9, 4 rebonds et 2 interceptions) et Brian Freeman (2 points à 1/1, 6 rebonds, 3 passes et 3 interceptions) sont elles aussi à souligner.
Mais samedi dernier, le collectif unioniste a une fois n’est pas coutume trouvé plus fort en terme de répartition du danger (7 joueurs à 12 d’évaluation ou plus), même si Rida El Amrani a été le plus fameux des Vichyssois au cours de la partie avec 23 points à 7/11, 6 rebonds, 6 passes et 3 interceptions, ce qui lui a valu le titre de MVP de la 15e journée.
Bousculée par la JAV en deuxième mi-temps (66-55 à la 30e, puis 95-75 au final), l’Union va devoir gommer quelques imperfections, en particulier la maladresse à 3 points de ses cadres (6/27 samedi, 1/9 pour Ragauskas, 0/4 pour Lesca et 0/3 pour Pelos).
Après la trêve des confiseurs, les boys de Casimiri recevront Rueil avant de se lancer dans une série de cinq déplacements consécutifs entre le 17 janvier et le 20 février. En corrigeant ces quelques détails, l’UTLPB pourrait continuer à s’accrocher au top 4, et en négociant bien ces cinq voyages de rang, elle pourrait même envisager l’avantage du terrain pour les playoffs.