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Aucune surprise. Voir les premières de la poule B de NF2 l’emporter très largement face à une équipe de bas de tableau de PNF n’a rien eu de surprenant. Pourtant, le constat n’est pas si noir pour des TOACistes qui se sont bien reprises après un 32-2 encaissé en 7 minutes.

Mélina Guerras et le TOAC ont été largement dominés par Orthez (photo : Benjamin Bonneau)

Mélina Guerras et le TOAC ont été largement dominés par Orthez (photo : Benjamin Bonneau)

Deux divisions d’écart, et même un peu plus puisque les joueuses de Julien Gomiero naviguent dans la deuxième partie de tableau de notre PNF, tandis que l’US Orthez est de son côté seul premier de la poule B de NF2.

Le constat est clair, et le début de rencontre tout autant, puisque les locales, parties avec 15 points d’avance, étaient rapidement menées de quinze points (17-32, 7e) soit un violent 32-2 infligé par les Orthéziennes.

Le jeu rapide des visiteuses faisait merveille, et même l’intérieure Marika Liparo fusait d’un côté à l’autre du terrain pour conclure victorieusement les bonnes défenses béarnaises.

Ce premier quart-temps cauchemar se terminait finalement sur le score de 20 à 35, signe de la fin du calvaire pour le TOAC. Car oui, après ces 35 points encaissés, les locales se sont rebiffées, à l’image d’Ingrid Werner, très présente dans le combat et les joutes du rebond comme en défense.

Plus appliquées et jouant moins en sur-régime que lors des dix premières minutes, les coéquipières de Stéphanie Hénot ont même fait jeu égal avec leurs adversaires l’espace de cinq minutes, revenant à 12 points grâce à un panier de Kristelle Courtois (29-41, 15e).

Ces cinq minutes de déconcentration écoulée, les Orthéziennes ont néanmoins repris le contrôle de la rencontre, haussant le rythme et l’intensité du match pour reprendre leurs distances par l’intermédiaire Margaux Lagardère notamment (35-56, 20e).

Avec beaucoup de courage et d’abnégation, le TOAC continua à faire travailler l’attaque de l’USO au retour des vestiaires grâce à sa défense individuelle agressive. Malheureusement, la vitesse de jeu et le tempo de l’attaque des visiteuses étaient trop importantes pour espérer un impossible exploit. Elodie Guillentenguy, véritable poison derrière l’arc, se chargeait de sanctionner les erreurs défensives des banlieursardes toulousaines, et le passage en zone de Julien Gomiero n’y changea rien (46-78, 30e).

Après ces trente minutes de combat, à un rythme ô combien inhabituel pour les coéquipières de Célia Goudin, le TOAC s’inclinait finalement 52 à 102 au terme d’un dernier quart temps maîtrisé des Orthéziennes, qui malgré l’écart peuvent remercier leur adversaire du jour de leur avoir offert une vraie séance de travail.

Categories: National

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