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Souriante, détendue, Émilie Gomis arrive en pleine forme et très motivée à Toulouse pour renforcer le TMB et lui permettre d’atteindre ses objectifs, à savoir figurer parmi les huit premières équipes du championnat et ainsi participer au Challenge Round. Voici la première partie de l’entretien qu’elle nous a accordé.

Comment s’est passée votre arrivée à Toulouse ?

Après la blessure qui m’avait handicapée pendant le Mondial l’an dernier, j’ai suivi une longue rééducation à l’Insep avec l’aide de Sabine Juras, la préparatrice physique de l’équipe de France. En décembre, j’ai eu quelques contacts avec des clubs, mais je n’étais pas encore prête. En revanche, lorsque j’ai annoncé à mon agent que j’étais apte à reprendre, l’option Toulouse s’est présentée par le biais de Jean, un bénévole du club. En fait, nous nous sommes bien trouvés, au bon moment pour tout le monde !

Emilie Gomis entend bien permettre au TMB d’accrocher une place dans le top 8 (photo : TMB)

Qu’est-ce qui vous a attiré dans la proposition du TMB ?

Déjà, il y a une équipe jeune et ambitieuse. En plus, Toulouse est une ville superbe ! Et les dirigeants du TMB se sont intéressés à l’athlète, mais aussi à la personne. Et comme je suis très sensible à ces aspects, à mon environnement, nous nous sommes tout de suite entendus. D’autant plus que les projets proposés par le TMB me motivaient.

Où en êtes-vous au niveau basket ?

Il va me falloir un peu de temps, sans doute quelques semaines, pour retrouver totalement le rythme de la compétition. Mais je vais de toutes manières me donner à 100 %. Lors de mon premier match contre Montpellier, j’ai joué 35 minutes, ce qui n’était pas prévu au départ. Mais le travail effectué avec Sabine Juras a payé, je l’en remercie.

L’une des caractéristiques du TMB, c’est la jeunesse de son effectif (cinq joueuses de 20 ans et moins). Que pourrez-vous leur apporter ?

Oui, c’est même la première fois que je suis la plus « vieille » de l’équipe (rires). Je connaissais déjà Olivia Epoupa et Aby Gaye, ce sont des filles très sympa. Nous avons une équipe très jeune côté françaises, mais plus âgée pour les étrangères. En quelque sorte, je ferai le lien. Mais surtout, je vais être à l’écoute, apporter mon expérience, ma maturité, mon savoir-faire sur le terrain.

Vous êtes là pour apporter votre expérience mais aussi vos qualités défensives ?

Avoir la gnac en défense, c’est la base du basket. J’ai cette envie de défendre, je veux la transmettre à mes coéquipières, être le leader sur le terrain, les sensibiliser à cet aspect. Du reste, à l’entraînement, je vois la progression tous les jours. Nous avons fait un bon match en déf’ense à Montpellier (NDLR : tenu à 64 points contre 73,9 en moyenne), à nous de reproduire cela lors de nos prochains matchs.

Le prochain match est contre Arras. Qu’en attendez-vous ?

Notre seul objectif est de gagner ! C’est un match à notre portée. Nous avons montré que nous pouvions rivaliser avec Montpellier, nous ne pouvons plus nous cacher. À nous de tout faire pour être prêtes dimanche à 15 heures.

L’équipe de France reste un objectif ?

Oui, bien sûr ! Mais pour le moment, je me concentre sur le TMB : si ça se passe bien ici, ça se passera bien pour l’équipe de France. C’est à moi de montrer que je suis débarrassée de mes problèmes physiques, que je suis en forme, prête à rendre service à l’équipe de France.