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Dominatrices en première mi-temps, les Vauréennes ont un peu accusé le coup après la pause mais les filles de Jean-Christophe Benne ont tenu le choc pour monter en PNF.

Sophie Bousquet a parfaitement drivé son équipe ce dimanche (photo : Benjamin Bonneau)

Un match à enjeu, l’espoir d’une montée, la pression de l’évènement : de multiples facteurs peuvent expliquer le début de rencontre fermé auquel on assiste dans cette finale d’accession.

L’indiscipline ariégeoise contraste avec la rigueur et l’organisation du BCV, qui trouve Fanny Naturel sous le cercle pour prendre l’avantage (2-7, 4e).

Les deux joueuses majeures de chaque équipe, Sophie Bousquet et Sandra Dedieu se livrent un beau duel, mais c’est bien l’expérience de la première qui prend le pas sur la malice de la seconde dans ce premier quart.

Pamiers semble enfin être entré dans la partie, mais la maladresse des joueuses d’Hakim Seddoud est pour l’instant rédhibitoire pour espérer mieux (4-13, 7e).

Logiquement, l’UOP refait de fait une partie de son retard lorsque Soula puis Dedieu retrouve une partie de leurs facultés offensives.

Mais malgré cette embellie, un panier longue distance de Bousquet en fin de période laisse Lavaur à distance de Pamiers après dix minutes (9-16, 10e).

Trop dispendieuses balle en main, les Appaméennes ne peuvent refaire leur retard pour le moment face à des Vauréennes parfaitement mises en rythme par Bousquet (10-19, 13e).

Le talent de Sandra Dedieu, blessée durant la rencontre, a manqué à l’UOP en fin de match (photo : Benjamin Bonneau)

Imprécises et manquant de solutions en attaque, les protégées de Seddoud subissent également leur manque de rigueur de l’autre côté du terrain.

Lecroart trouve la cible de loin et le BCV prend alors 12 points d’avance (12-24, 17e). La fin de première mi-temps est conforme au schéma de ce deuxième quart, et l’UOP regagne finalement les vestiaires avec 14 longueurs de retard (14-28, 20e).

Plus concentrées et appliquées en début de deuxième mi-temps, les Appaméennes provoquent de nombreuses fautes vauréennes et grignotent aux lancers comme au rebond offensif.

Marie-Lyne Faure se met à ce titre en évidence des deux côtés du terrain, ramenant Pamiers à dix points de son adversaire du jour (21-31, 24e).

L’intensité des échanges a monté d’un cran, rendant les attaques relativement stériles, et c’est le moment choisi par Laure Médale pour allumer une mèche de loin qui fait mal à l’UOP (21-34, 27e).

Pourtant, alors qu’elles avaient raté de nombreux lancers, les Ariégeoises convertissent enfin la majorité de leur tentative pour réduire l’écart. Auteure d’un très gros troisième quart-temps, Myriam Monteiro ramène son équipe à 8 longueurs aux abords des dix dernières minutes (30-38, 30e).

Dans ce dernier quart, cette même Monteiro et Dedieu inscrivent quatre points rapides pour relancer la rencontre, mais la blessure de la numéro 10 appaméenne pose une chape de plomb sur l’euphorie de l’UOP. Héroïque, Monteiro continue pourtant son chantier dans la peinture du BCV (35-38, 32e).

Privé de sa pièce maitresse, Pamiers retombe dans ses travers en confondant vitesse et précipitation, tandis que de l’autre côté du terrain un nouveau tir de loin de Bousquet fait très mal. Après quelques minutes remplies d’espoir, tout est donc à refaire pour les protégées d’Hakim Seddoud (35-45, 35e).

Alors que Dedieu, en pleurs, est évacuée par les pompiers, Monteiro ne tremble pas sur la ligne des lancers et remet l’UOP sur les bons rails après un tir de loin de Raïssa Farasin (39-45, 36e). Malheureusement pour les Ariégeoises, un nouveau triple de Laure Médale semble condamner Seddoud et ses troupes, et un dernier panier de Laurence Lecroart enterre finalement les derniers espoirs appaméens, offrant par la même la prénationale à Lavaur (47-53, score final).