Il ne restait plus qu’une marche avant le doublé, et pourtant les jeunes Françaises n’ont su la gravir, logiquement dominées par une équipe espagnole altruiste et adroite.
On a souvent parlé cette semaine de la profondeur de banc française, mais aussi des quelques individualités qui ressortaient du collectif d’Arnaud Guppillotte tout au long de la compétition.
Mais face à l’Espagne, la France a trouvé son maître sur ce championnat d’Europe, à la fois sur la richesse de l’effectif (8 joueuses à plus de 13 minutes de jeu en finale) comme sur l’excellence de son leader Leticia Romero (22 points à 9/14, 4 rebonds, 3 passes et 1 interception en 38 minutes).
Dans cette deuxième finale de rang pour les Bleuettes, la domination des Ibères a été plus qu’évidente, les partenaires d’une Marine Johannes bien ciblée (9 points à 3/14, 8 rebonds et 3 passes en 32 minutes) n’ayant gagné que le troisième quart, d’un petit point.
Et à l’image de leur leader du secteur extérieur, les Françaises n’ont pas su trouver la distance à 3 points (2/16 en cumulé) et ont perdu trop de ballons (15 balles égarées) our espérer l’emporter.
Comme depuis le début de la compétition, Aby Gaye (14 points à 7/12, 6 rebonds en 25 minutes) a été très présente sous le cercle, mais elle était cette fois bien trop seule pour pouvoir envisager une victoire.
Malgré cette défaite de près de vingt points, 47 à 66, le tournoi réalisé par Arnaud Guppillotte, Guillaume Cormont, Yann Fonteneau et leurs joueuses reste très abouti, avec une belle médaille d’argent et en prime la sélection de Johannes et Gaye dans le meilleur cinq de la compétition.