Destins croisés pour nos représentants régionaux en Nationale 3 Féminine, deux équipes qui trustent les premières places tandis que deux autres occupent la queue de peloton.
Pour nos clubs pyrénéens de NF3, les trajectoires sont on ne peut plus croisées dans ce début de championnat.
En haut de classement, Gimont et Carmaux sont toujours invaincus avec six succès en autant de rencontres, et deux victoires d’avance sur les poursuivants que sont Adoux Dax et l’UBVP.
Du côté des Gimontoises, c’est avec une équipe renouvelée que les joueuses de Loriane Vérain ont réalisé leur excellent début de parcours.
Renforcées par Debbie Hemery et Mélinda Giudice notamment, les Gersoises s’appuient sur le métier d’un groupe très expérimenté pour aller chercher des victoires jamais totalement acquises avant la fin de rencontre, puisque tous les succès décrochés se sont soldés par un écart compris entre 3 et 8 points.
A Carmaux, à l’inverse, c’est l’enthousiasme d’un groupe jeune et stable qui est pour l’instant la recette du succès, avec à la clé une vraie domination sur ses adversaires (4 victoires par plus de 10 points d’écart, 15,8 points d’écart moyen).
En sus, les Carmausines ont déjà disposé de Dax, Grandfonds et le GAB, soit trois des six autres équipes du top 7. Le duel entre l’ESG et l’USC sera en tout cas une très belle affiche le 13 décembre, histoire terminer 2015 en beauté.
A l’opposé des deux clubs précités, la donne est bien plus compliquée pour Puycasquier et Tarbes, qui occupent les deux dernières positions du classement avec 6 et 5 défaites respectivement.
Pour les jeunes Tarbaises, rien d’alarmant puisque les joueuses de Marie-Pierre Uriarte ne se sont inclinées que de 7 points ou moins face à Gimont, Carmaux, l’UVBN et l’UBVP, soit quatre des huit premiers.
Encore en apprentissage, les espoirs du TGB pourraient donc embêter un certain nombre d’équipe lors de la phase retour.
Irrégulières entre des prestations plutôt encourageantes à domicile (5 points d’écart seulement en moyenne), les protégées de Serge Trépout souffre quant à elles en déplacement, accusant un déficit de 19 unités en moyennes.
La transition PNF-NF3 est donc encore en train de s’effectuer, en espérant que les Gersoises débloquent rapidement leur compteur pour se relancer.
Enfin, au milieu de ces deux duos, l’UVBN trace sa route dans le ventre mou du classement, avec trois succès pour autant de revers pour l’instant.
Intraitables à domicile, les partenaires de Charlène Mari se sont montrées incapables de l’emporter à l’extérieur, malgré une défaite de trois petits points face au GAB.
De la capacité des banlieusardes toulousaines à décrocher un succès loin de leur base dépendra sans doute la suite de la saison.