Arrivé à l’intersaison au MBC, l’expérimenté Jean-Charles Pidou, rompu aux joutes de NM2, apporte tout son métier aux jeunes pousses montalbanaises.
Jean-Charles Pidou et le MBC veulent enchaîner à Ramonville (photo : MBC)
Bonjour Jean-Charles, vous venez prêter main forte à l’équipe 1 depuis quelques rencontres, et on peut dire que cela fonctionne plutôt bien puisque vous venez de dominer Lardenne. Comment se sont déroulées vos derniers matchs ?
Quand je suis arrivé en début de saison, j’avais dit au coach que je serai disponible en cas de besoin.
Avec la blessure de Franck (Aoué) et en raison des derniers départs, Boris a du piocher au sein de l’équipe 2 pour compléter son groupe.
J’ai donc joué les deux derniers match avec l’équipe 1. Je suis un peu comme un « joker médical » pour le coach !
Nous avons gagné les deux matchs alors on peut dire que cela s’est plutôt bien passé. Non, sans rire, j’essaie d’apporter au maximum mon expérience à l’équipe et je me mets son service.
Il faut dire que je m’entraîne avec le groupe depuis le début de la saison, donc cela facilite forcément l’intégration.
Vous avez évolué à haut-niveau dans le Nord de la France, pouvez-vous nous décrire votre parcours, ainsi que les raisons de votre venue à Montauban ?
Je suis arrivé dans le Tarn et Garonne pour des raisons à la fois professionnelles et personnelles, mon épouse étant originaire de la région.
À mon arrivée en février 2015, j’ai tout de suite voulu intégrer le club de Montauban, qui représentait pour moi le club phare du département. Je me suis présenté au coach, qui a tout de suite bien voulu que je m’entraîne avec l’équipe. Bon, je ne lui ai pas tout de suite dit mon âge (rires) mais je lui ai présenté mon parcours sportif.
J’ai joué une quinzaine de saisons en Nationale 2 (dont 5 saisons où la NM2 correspondait à la NM1 d’aujourd’hui), 3 saisons en Nationale 3 et j’ai fini avec mon club de cœur (le Calais Basket) en Pré-Nationale avant d’arriver dans le 82. Finalement, les jeunes du groupe ont aussi accepté qu’un papy fasse de la résistance avec eux et je les en remercie !
Samedi, le MBC se déplace à Ramonville, une équipe qui avait été accrocheuse à l’aller. Comment abordez-vous cette rencontre ?
Ramonville est une étape importante pour la suite du championnat. Je pense que cette équipe n’est pas à sa place au classement (l’USR est onzième avec 3 victoires pour 9 défaites, ndlr), et que ce n’est pas un déplacement à prendre à la légère.
Toutefois, le groupe travaille bien en ce moment à l’entrainement et propose de plus en plus un basket de qualité. Ce serait bien d’aller faire un bon match là bas et de donner une continuité à la dynamique actuelle. Dernier petit message au brésilien du groupe : pas touche au cheveux, c’est là où je puise ma force !