Défait à domicile par Ossun, Montauban entame un sprint final qui le verra affronter consécutivement trois des cinq premiers. Présentation des enjeux avec Jean-Charles Pidou.
Jean-Charles Pidou et le MBC auront fort à faire face au Net’s (photo : MBC)
Vous avez lâché de peu à domicile contre Ossun, dans un match important pour la survie en PNM. Comment expliquez-vous cette défaite ?
C’est vrai que la défaite face à Ossun nous laisse un gout amer. Nous perdons le match à cause de ce que nous avons proposé sur l’ensemble de la rencontre : Ossun a été plus agressif et plus incisif que nous, et ils ont aussi eu une meilleure adresse par rapport à la notre.
Le shoot à 3 points quasi au buzzer reflète bien l’image du match, à savoir un manque parfois de respect dans les consignes et une grosse adresse pour eux.
Nous aurions aussi pu gagner sur ce tir mais le sort en a décidé autrement ! Maintenant c’est fait, on ne peut plus refaire le match et il faut voir ce qui se profile devant nous.
Il vous reste désormais trois matchs, et trois équipes de haut de tableau à affronter. Quelle équipe vous semble la plus accessible et pourquoi ?
Effectivement, la fin du championnat s’annonce palpitante ! Sur les trois dernières journées, toutes les équipes du haut du tableau se rencontrent.
Alors c’est sûr, nous ne serons pas dans les meilleures conditions puisque nous avons deux déplacements dont le dernier compliqué à Cahors, l’indiscutable premier invaincu à ce jour.
Toutefois, c’est aussi motivant de jouer des matchs à enjeux, en tout cas moi j’aime ça ! L’avantage également c’est que nous avons encore les cartes en mains.
N’ayant pas joué les matchs aller contre ces équipes, je ne peux donc pas dire laquelle est la plus accessible.
Je pense que si ces équipes sont en haut de tableau c’est qu’elles le méritent. En dehors de Cahors, reste le Net’s et le TOAC, il faudra bien en prendre un des deux. Maintenant cela dépend beaucoup de nous et de nos propres prestations. Nous sommes souvent notre pire ennemi cette saison.
Malgré votre 6e place, vous n’êtes pas encore à l’abri. Quels seront les ingrédients du maintien selon vous ?
Effectivement, nous ne sommes pas encore à l’abri mais je préfère plutôt voir le verre à moitié plein : en effet, nous pouvons aussi dire que nous sommes 4ème ex-æquo avec deux autres équipes et qu’il y a encore une possibilité de finir dans les quatre premiers !
Plus sérieusement, pour réussir une bonne fin de saison, et pour rester dans le culinaire, je dirais qu’il faut une bonne dose confiance, un soupçon de détermination, un bol de solidarité et de volonté, et enfin être précis dans le respect des consignes.
Je pense qu’avec cette recette on pourra atteindre l’objectif du maintien qui a été fixé cette année. En tout état de cause, l’équipe se prépare à relever ce challenge.