Basket31.tv

L'essentiel de l'actu basket en Midi-Pyrénées

A l’image du quart de finale face à la Russie, les Françaises sont allées chercher avec le coeur leur qualification pour la finale en dominant à l’envie et au sérieux l’Espagne, qui était leur bête noire jusqu’à présent.

La France montre un tout autre visage depuis le retour d'Endy Miyem (photo : FIBA)

La France montre un tout autre visage depuis le retour d’Endy Miyem (photo : FIBA)

Si l’on avait pu avoir peur des performances des Bleues dans cet Euro, le quart contre la Russie nous avait déjà offert une belle assurance quant à la capacité des partenaires de Paoline Salagnac à élever leur niveau de jeu au meilleur moment.

Alors, quand on a vu les Bleues mener rapidement 7 à 0 dans cette demie face à « l’ennemi » espagnol, après une petite minute de jeu, ce sentiment de force et de domination est instantanément revenu en nous, comme une première indication de la bonne nouvelle.

Pourtant, les fulgurances d’Alba Torrens, finalement bien maîtrisée par Diandra Tchatchouang notamment (13 points à 6/15, 4 rebonds, 2 passes et 1 interception en 30 minutes), nous ont rapidement rappelé qu’à la moindre baisse de régime, les Ibères allaient revenir voire passer devant.

C’est finalement là le scenario d’une rencontre rondement menée par les joueuses de Valérie Garnier, où les Bleues ont quasiment mené tout le match (même si l’Espagne menait 29-31 à la pause), et ont su donner les coups de rein importants à chaque fois au bon moment pour enterrer les espoirs des Espagnoles.

Sans aucun doute meilleure joueuse de la compétition, Sandrine Gruda a dominé ses adversaires directes à chaque fois que l’on a réussi à la servir, avec en sus une très belle moisson au rebond (16 points à 4/10, 12 rebonds, 3 passes et 1 contre en 34 minutes).

Alors que son groupe était fatigué, Valérie Garnier a ouvert son banc avec brio, pianotant avec son effectif quand il le fallait pour garder un niveau d’intensité et d’application élevés sur le parquet. A ce titre, Sarah Michel (3 points à 1/3, 3 interceptions et 1 contre en 13 minutes) et Ana Cata Chitiga (2 points à 1/1 et 1 rebond en 9 minutes) ont été précieuses.

Même constat pour notre Toulousaine hyperactive Olivia Epoupa (2 points à 1/4, 3 rebonds, 1 passe, 3 interceptions et 1 contre), qui a certes été moins flamboyante qu’en quarts, mais qui a efficacement remplacé quand le besoin s’en faisait sentir une Dumerc rapidement limitée par les fautes en deuxième mi-temps.

Signe de cette rotation bien menée par coach Garnier, c’est justement Céline Dumerc qui a scellé la qualification des Bleues pour la finale avec un tir à 3 points magistral puis deux lancers francs de sang froid, prenant le relais de la Toulousaine d’origine Gaelle Skrela, hyper précieuse des deux côtés du terrain en fin de rencontre.

Valeureuse, solidaire, et remplies de ressources, cette équipe de France séduisante et batailleuse n’a plus qu’une marche à gravir vers le titre, face à des Serbes dont les leaders sont bien connues de la Ligue Féminine. Réponse dimanche en direct sur France 2 (puis sur France 3) à partir de 19h.

Categories: diaporama

Comments are closed.