Il fallait bien que cela arrive un jour. Et cela va même peut être leur faire du bien. Ce vendredi soir, les Bleues se sont inclinées face à la Turquie.
En grande forme en première mi-temps, Sandrine Gruda a été la seule Bleue à surnager (photo : FIBA)
Après cinq victoires de rang, voici la première défaite de l’équipe de France. Si elles n’ont pas impressionné jusqu’alors, les joueuses de Valérie Garnier avaient su faire le boulot pour remporter leurs cinq premières rencontres, sans briller mais sans baisser pavillon.
Avec ce premier revers face à la Turquie, les Françaises vont donc devoir se reconcentrer, et peut être que ce revers sera plus tard comme un mal pour un bien s’il permet aux coéquipières de Diandra Tchatchouang de se remobiliser et de réenclencher une spirale positive.
Face aux Turques, qui les avaient déjà dominées au championnat du monde l’an passé, les Bleues se sont montrées sérieuses en première mi-temps, remportant les deux premières périodes (16-15 puis 17-15) pour rentrer aux vestiaires avec trois longueurs d’avance (33-30, 20e).
A l’image de son début de tournoi, Sandrine Gruda a dominé la partie de la tête et des épaules (16 points à 6/13, 13 rebonds, 3 passes, 2 interceptions et 1 contre en 34 minutes), mais sa baisse de régime en seconde mi-temps a été fatale aux Françaises, qui n’ont pas su trouver de relais pour rester dans le match.
Après avoir légèrement lâché prise dans le troisième quart-temps (11-14) ce qui a ramené la Turquie à hauteur (44-44, 30e), les protégées de Valérie Garnier n’ont pas su enrayer la belle dynamique des partenaires de Lara Sanders (23 points à 7/10, 4 rebonds, 2 passes et 1 contre), qui a porté son équipe vers la victoire (56-66, score final).
Dans cette première déconvenue française, Olivia Epoupa est restée une nouvelle fois relativement discrète (1 tir raté et 2 passe en 9 minutes de jeu). Troisième et dernière rencontre de cette seconde phase dimanche soir à 20h30 face au Belarus, avec en jeu la qualification pour les quarts de finale.