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Reghaissa, El Gargati puis Stepanova. La raquette toulousaine est désormais presque au complet avec la signature de la pivot de Basket Landes, qui devrait bénéficier d’un rôle élargi au TMB la saison prochaine.

Kamila Stepanova et Antonija Misura seront coéquipières l’an prochain (photo : Guillaume Poumarede)

Reconstituer la moitié de la raquette de Basket Landes, demi-finaliste qui a réussi l’exploit de battre Bourges au premier match, voilà l’idée des dirigeants du TMB.

Alors, certes, il ne s’agira pas de la poste 4 dominante Danielle Pages, qui a rejoint Bourges, ni de Julie Barenne, dont la science du jeu n’a que peu d’équivalent en LFB. Mais avec la doublette Stepanova – El Gargati, le TMB a su attirer deux joueuses rompues aux joutes de l’élite.

Dans la lignée des premières signatures et des prolongations opérées, l’ambition première est d’ajouter de la stabilité et de l’expérience à un groupe qui en a parfois manqué cette saison.

Après Sabrina Reghaissa et Naura El Gargati, c’est donc Kamila Stepanova (1,93 m, 26 ans) qui rejoint le club de la ville rose, après une saison plutôt réussie avec BL (7,8 points à 51 %, 3,5 rebonds et 0,6 passe pour 7,7 d’évaluation en 20 minutes).

Utilisée une vingtaine de minutes par Olivier Lafargue, la pivot tchèque devra bénéficier de plus de temps de jeu à Toulouse, où Jérôme Fournier compte s’appuyer sur ce vrai point d’ancrage dans la raquette.

Joueuse au sol, capable d’apporter des deux côtés du terrain, Stepanova a produit trois saisons de qualité dans les Landes où son adresse aux tirs, sa détermination et son métier sous le cercle ont apporté de la sérénité aux partenaires de Marion Laborde.

A Toulouse où elle retrouvera également Olivia Epoupa, Stepanova doit franchir un cap et endosser davantage de responsabilités. Avec une shooteuse de la trempe de Reghaissa et une association déjà réussie avec El Gargati grâce à leur complémentarité, la Tchèque aura en tout cas pour mission de peser sur les raquettes adverses et de servir de point de fixation pour les talentueuses arrières toulousaines. Alors, Stepanova, révélation de l’exercice 2015/2016 ? On veut y croire.