La jeune talentueuse Lise Morente est l’atout offensif numéro un de la JSC, équipe avec laquelle la toulousaine enchaîne les prestations de haut niveau depuis quelques saisons pour le plus grand bonheur de tous.
Pouvez vous vous présenter, nous faire un petit récup de votre carrière ?
Je suis Lise Morente et j’ai 23 ans. J’ai commencé le basket à l’AS Tournefeuille à l’âge de 7 ans et au bout de 2 ans, j’ai rejoint la JS Cugnaux où je suis restée jusqu’en 1ère année de minimes France (anciennement ACCB, une union avec Colomiers et l’Astro). En parallèle, j’ai intégré le Pôle Espoirs de Midi-Pyrénées. En deuxième année, j’ai signé au TMB pour intégrer l’équipe UBFT (union avec les Net’s) et j’y suis restée trois ans en intégrant ensuite le centre de formation du TMB. À l’âge de 17 ans, j’ai quitté le centre pour rejoindre l’équipe de Tournefeuille, mon premier club, en NF2. J’y suis restée 4 ans (avec une descente en NF3). Et en 2018, comme j’avais fait à l’âge de 9 ans, je suis partie de Tournefeuille pour rejoindre Cugnaux en NF3, où j’évolue encore actuellement.
Comment vous êtes vous entretenu pendant le confinement et cette période d’inactivité ?
C’était compliqué pour moi de m’entretenir physiquement car ce qui me motive à faire du sport depuis toutes ces années, c’est le basket et de retrouver mon équipe aux entraînements et matchs. Et comme je suis pas une grande fana de footing, je fais surtout des séances à la maison, de 30 à 45 min, avec du cardio et du renforcement musculaire.
Quelles sont vos ambitions/objectifs pour cette saison, puis à plus long termes ?
L’ambition, cette année, avec notre équipe majoritairement recomposée était d’apprendre à jouer ensemble tout en visant le haut de tableau. L’objectif à long terme (sur 2 saisons) était la montée en NF2. Cependant, avec la situation actuelle, le plus gros objectif est de pouvoir se retrouver rapidement et de s’entraîner ensemble, pour préparer la saison prochaine.
Pourquoi avoir choisi ce club ?
En 2018, j’ai choisi ce club car c’était compliqué pour moi à Tournefeuille, le noyau dur s’était peu à peu déformé et je ne prenais plus autant de plaisir sur le terrain. Et Cugnaux s’est un peu révélé comme une évidence : c’était mon club d’enfance, avec un esprit famille très marqué mais elles avaient aussi une bonne équipe, qui avait fait de bons résultats sur leur première saison en NF3. Et j’y suis restée depuis parce qu’en plus du niveau de l’équipe, j’y ai trouvé des copines, une super ambiance et un vrai esprit auquel je me suis identifiée, ce qui m’a permis de retrouver goût au basket. De plus, j’ai créé un lien particulier avec ma coach, Goose (petite dédicace de fayote mais ça me tient à cœur), que je n’avais jamais eu auparavant et qui m’a poussé à corriger mes défauts, à mûrir sur un terrain et à vouloir me surpasser.
Comment combiner le basket avec la vie de famille/travail/étude ?
Alors je suis tout juste diplômée de mon école d’ingénieur, mais c’est vrai que sur mes années d’étude, ça a parfois été difficile. J’ai du faire preuve d’organisation avec des sessions de travail efficaces. Et, le plus important, c’est d’avoir un coach en face qui comprend que c’est parfois difficile d’allier tout ça et qui t’aide à trouver des solutions.
Comment envisagez-vous la reprise et la fin de saison ?
J’ai du mal à imaginer une reprise du championnat pour finir la saison vu la situation. Cependant, comme je l’ai dit précédemment, l’objectif actuel est surtout de pouvoir se retrouver, de remettre les pieds sur les parquets, jouer ensemble et retrouver des sensations après ces longs mois d’inactivité.
Pouvez vous nous décrire une semaine ‘’type’’ ?
Alors actuellement, pour moi, c’est un peu compliqué une semaine type vu que je suis en recherche d’emploi suite à mon diplôme de 2020. Si je reviens un peu en arrière sur la saison dernière, je dirais vivre ma semaine de cours avec les 2, voir 3 entraînements, de la semaine. Le vendredi soir, souvent, j’avais une soirée étudiante (afin d’éviter d’y aller le samedi soir avant le match n’est ce pas Goose?) et ensuite le dimanche après midi, match et si c’était à domicile, aller fêter la victoire (ou des fois la défaite) au PMU avec Jacqueline.
Pouvez vous nous donner vos points forts/faibles, les choses à améliorer/travailler ?
Alors pour moi, mon point fort est mon tir à 3 points et ma défense très agressive. En fait, je dirais juste le tir à 3 points. Et, du coup, en point à améliorer, je dirais mon agressivité défensive qui m’a toujours fait défaut.
Que faites vous en dehors du basket pendant vos temps libre ?
En temps normal, je dirais que je profite de ma famille et de mes amis, avec des sorties, des petites virées ou des petits voyages. Et quand je suis tranquille chez moi, je suis une grande fana de séries donc je binge-watch énormément.
Qu’allez vous faire après la retraite sportive ?
Alors, la retraite sportive semble loin pour moi vu que je suis jeune mais je pense prendre une pré-retraite quand j’aurais trouvé du boulot, vu que ce ne sera sûrement pas sur Toulouse… et si c’est le cas, j’en profiterais pour partir en week-end sans contrainte, retrouver le chemin des bars et des restaus (bien vite j’espère) et toucher à d’autres activités que je ne faisais pas vraiment jusque là… pour peut-être revenir sur les terrains dans quelques années !