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Elle est l’une des incontournable du BEC, connue et reconnue sur et en dehors des terrains, elles possèdent de multiples casquettes : joueuse, coach et possède bien d’autres qualités humaines. Mais elle est aussi une hyper active sur les parquets, elle aime s’exprimer et possède un magnifique palmarès, que peu de Gersoises détiennent.

Pouvez vous vous présenter, nous faire un petit récup de votre carrière ?

Bonjour tous le monde, moi c’est Magali j’ai 34 ans je suis ambulancière. J’ai commencé le basket à l’âge de 6 ans au club d’Eauze, j’ai tout appris et vécue dans ce club, des sélections, des titres en tant que joueuse, coach et spectatrice, des montées, des descentes, coupe du Gers, des Pyrénées, de France. Et j’y évolue actuellement en nationale 3.

Comment vous êtes vous entretenu pendant le confinement et cette période d’inactivité ?

Magali Ortyl vit le basket dans son club de toujours, le BEC depuis sa plus tendre enfance (Photo : Sébastien Clavaud)

On va dire qu’au début j’ai essayé de garder un rythme ( footing , renforcement musculaire ,..) mais petit à petit j’ai un peu perdu la motivation..

Mais je ne reste pas inactive, balade en vélo et marche à pied quand je peux et quand le temps le permet.

Quelles sont vos ambitions/objectifs pour cette saison, puis à plus long termes ?

Je pense malheureusement qu’on ne peut plus parler de la saison actuelle mais se projeter à la saison prochaine… J’espère qu’on pourra reprendre cet été pour bien se préparer physiquement, pouvoir re-pratiquer ce sport qu’on aime tant et rattaquer une belle saison et essayer d’assurer le maintien en N3.

Pourquoi avoir choisi ce club ?

A 6 ans je voulais juste jouer au basket peut importe où et Eauze était le club le plus proche de chez moi, mais ce club a beaucoup de valeurs (cohésion, solidarité, le partage, l’exigence, l’humilité), qui fait qu’aujourd’hui nous sommes à ce niveau. L’encadrement est exceptionnel des plus jeunes aux seniors, aujourd’hui ce club est comme ma deuxième famille, je ne joue pas avec des coéquipières mais avec des amies , je suis fière d’y jouer depuis 28 ans. Chaque saisons sont remplies de souvenirs inoubliables et improbables… Et grâce à ce club j’ai un très beau palmarès sportif.

Comment combiner le basket avec la vie de famille/travail/étude ?

Je suis autant passionnée de mon métier que de mon sport, il y a des semaines plus compliquées que d’autres pour essayer de tout combiner. Mais pour moi c’est une question de volonté et j’ai besoin de me dépenser et de lâcher prise après ma journée de travail.

Comment envisagez-vous la reprise et la fin de saison ?

Difficile d’envisager quoi que ce soit pour la fin de saison mais ce que j’aimerai sans parler de compétition, c’est retrouver mes copines ( Je comprends bien sûr Ludo) sur un terrain autour de la balle orange.

Magali Ortyl et le BEC se tournent et se projettent déjà vers la prochaine saison en espérant une saison pleine (Photo : Sébastien Clavaud)

Pouvez vous nous décrire une semaine ‘’type’’ ?

C’est à dire qu’avec le travail que je fais y a pas de semaine types. On va dire : boulot du lundi au vendredi ou samedi, mardi sauter dans mon short et mes baskets et prendre le chemin de la salle, vendredi soir entraînement également après partager un repas accompagné d’une bière ou du bon vin entre copines, samedi quand il y a besoin aller encadrer les jeunes et le dimanche jour de match.. ça me parait tellement loin tous cela.

Pouvez vous nous donner vos points forts/faibles, les choses à améliorer/travailler ?

Mes points forts, la défense, la vitesse, l’exigence, la vision du jeu, .. ce que je pourrais améliorer mais ça sera sûrement en équipe vintage (loisirs), mon leadership, shoot…

Que faites vous en dehors du basket pendant vos temps libre ?

Je n’aime pas rester inactive, j’aime être à l’extérieur donc je partage des bons moments avec ma famille, mes amies, profiter de ma vie de couple. Ah oui je vais de temps en temps jardiner chez «  Méli melo potager »

Qu’allez vous faire après la retraite sportive ?

Aie aie elle s’approche à grand pas celle là, j’attends que les jeunes me mettent sur la touche. Je continuerai bien sûr à suivre le club, à faire un peu de sport ( footing, marche à pied, vélo, rando ), mais je vais surtout profiter des bonnes choses de la vie. En espérant bientôt retrouver une vie normale !!! À très vite sur un terrain…

Categories: Interviews, NF3

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