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Après une première partie de saison conclue par une neuvième place au classement, Guillaume Cormont revient avec nous sur l’entame de championnat du filles de l’US Colomiers Basket.

La deuxième partie de saison sera décisive pour Guillaume Cormont et l’USC (photo : Guillaume Poumarede)

Bonjour Guillaume, à la trêve, vous occupez la neuvième place de la poule B de NF1 avec un bilan de 4 victoires pour 6 défaites. Quel est votre ressenti sur les résultats depuis le début de saison ? 

C’est décevant forcément, mais c’est une poule dense et assez relevée. Nous sommes une équipe en reconstruction avec de jeunes joueuses, certaines d’entre elles découvrent le niveau, d’autres se sont vues offrir des responsabilités qu’elles n’avaient pas auparavant.

Il nous faut relativiser ces résultats en prenant en compte pas mal de paramètres.

Vous avez pas mal renouvelé l’effectif cet été, pouvez-vous nous faire un premier bilan de l’intégration des nouvelles recrues dans l’équipe ? 

Effectivement, quasiment sept nouvelles joueuses ont été recrutées ou sollicitées pour la saison 2016-2017. Cela prend du temps, beaucoup de temps.

Humainement, les filles ont pris les choses en main pour qu’il y est de la cohésion dans le groupe, notamment Joëlle (Hippolyte, ndlr), notre capitaine, qui fait un travail de l’ombre extrêmement important.

En ce qui concerne la cohérence technique et tactique, c’est le job du staff, et je pense que cette première partie de saison en a manqué de temps en temps.

Aujourd’hui, avec un peu plus d’analyse de notre équipe et de ses forces en présence, je pense que nous devenons une équipe équilibrée et compétitive.

Nadia Niang, qui fait partie de notre effectif, comme partenaire d’entraînement, a accepté de modifier son statut ponctuellement pour nous équilibrer le poste 3 avec Elvire Attiogbe.

A côté de cela, avec le repositionnement de Martine Barba au poste 4, Penda Ly et bien sur Joëlle et Alimatou (Mandiang), nous avons un secteur intérieur qui n’est pas loin d’être un des tous meilleurs de la division.

L’heure est désormais au redressement pour Elvire Attiogbe et les Columérines (photo : Guillaume Poumarede)

Malgré ces dix premiers matchs au bilan mitigé, vous n’êtes qu’à deux victoires du top 5. Comment envisagez vous la suite de la saison à partir de ce constat ?

Sur ces dix premières rencontres, nous n’avons réellement que trois matchs avec des regrets : nous aurions du  prendre Thouars et le Soler à la maison, et Feytiat à l’extérieur.

Les autres défaites, nous sommes passés totalement à coté ou n’étions pas au niveau de nos adversaires du jour pendant 40 minutes, notamment défensivement.

Et puis, Magda Gawronska a raté trois rencontres sur les dix, Camille Bouvet quatre. Lola De Angelis et Renate Reine n’ont pas remis les pieds sur le terrain cette saison, Lucie Espinasse non plus. Nous n’avons donc pas joué un seul match au complet pour le moment.

Ce ne sont pas des excuses pour ce début de saison, mais c’est surtout ce qui nous permet d’envisager cette deuxième partie de saison avec un peu d’enthousiasme et pourquoi pas un peu d’optimisme.

Notre mois de janvier sera capital, il nous placera dans la partie de tableau qui sera la notre jusqu’à la fin de saison : la bataille des relégables ou tenter d’accrocher le podium.

Pour finir, que pensez-vous des très bonnes premières parties de saison des deux promus La Rochelle et du Soler, qui sont deuxièmes ex-aequo avec 7 victoires et 3 défaites ?

Ce  sont deux bonnes équipes qui avaient une base de bonnes joueuses aguerries aux meilleurs niveaux nationaux, même à la LFB pour certaines, auxquelles ils ont associé un recrutement cohérent et de bon niveau.

Leurs résultats, ne sont donc pas, pour moi, des surprises. Ce sont des projets ambitieux avec les moyens de leurs ambitions.

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