Après leur superbe victoire a domicile contre Besançon, les Toulousains se déplacent à Charleville-Mézières avec de bonnes intentions.
Preuve en est avec un premier round tout en maitrise combinant défense de fer et attaque de feu avec un très grand Alexandre Augalenq qui plante dix neuf pions en dix minutes de jeu, dont quatre ogives. De l’autre côté du terrain, seul Nemanja Kovanusic trouve me chemin des filets, alors que ses coéquipiers se frottent à la solide défense toulousaine ce qui n’est pas le cas des compères de jeu du feu follet des Toros et ces derniers clôturent ce premier quart temps largement devant (8-28, 10e).

La tendance s’inverse lors des dix minutes suivantes (30-14) avec Jonathan Mkamba très adroit face au cercle concurrent, cumulant treize points lors du second acte. Bien soutenu par Pierre Kieger et ces triples ravageurs, voilà que les Ardennais rattrapent leur retard au tableau d’affichage et pour cause, les joueurs de la ville rose ont quelques difficultés à conserver leur taux de réussites mais le trio Aygalenq / Imboua / Jean réussit tout de même à scorer à quelques reprises permettant aux Toulousains de rejoindre les vestiaires avec une légère avance de quatre unités sur Charleville-Mézières (38-42, 20e).
Débute alors un concours à trois points avec dix tirs longue distance inscrits lors du troisième quart temps, cinq de chaque côté, dont trois pour Martin Courtois pour les hôtes de la soirée et deux de plus pour le maître artilleur toulousain, Alexandre Aygalenq. Du côté des Blancs de l’Etoile de Charleville la paire Mkamba / Kovanusic trouve la faille dans la défense adverse à quelques reprises, tout comme le duo Jean / Facorat pour les visiteurs, mais la force de frappe et la détermination des hôtes de la soirée fait la différence et les Ardennais passent alors devant au scoring à la demie heure de jeu (66-64, 30e).
Lors du dernier round, les deux escouades se rendent coups pour coups durant les dix dernières minutes de jeu (22-20) avec un collectif local qui alterne les shooteurs afin de trouver la faille dans la défense adverse avec huit scorreurs différents en dix minutes de jeu et les Occitans en font de même avec six scoreurs différents durant le même laps de temps de jeu. Le duo Gana / Gottin fait de se mieux afin de rendre le pareil aux réussites de de la paire Kovanusic / Depaix et malgré les excellentes banderilles de Camille Jean lors du money time, les Toros ne parviennent pas à renverser les Ardennais qui s’imposent dans la difficultés face à de redoutables Toulousains qui sont battus jusqu’au bout du bout (88-84, score final).