Si elle pourra toujours compter sur Eric Bosc et Brian Freeman, la raquette tarbo-lourdaise a été reconstruite par Alexandre Casimiri. Après Tahirou Sani, voici Ricardo Alliman.
L’après Pierre Pelos, forcément, est attendu comme une phase difficile. Pourtant, les talents de recruteurs d’Alexandre Casimiri et Frédéric Bernès pourrait bien offrir à l’UTLPB une petite révélation.
En effet, en faisant signer le cubique poste 4/5 Ricardo Alliman (2,01 m, 28 ans) en provenance de Cherbourg, l’Union a mis la main sur l’un des tous meilleurs intérieurs de Nationale 2 depuis deux saisons.
Alors, certes, cet international jamaïcain ne connait pas la Nationale 1, et même si le fossé semble se creuser régulièrement entre l’élite fédérale et l’étage inférieur, on miserait bien une piécette sur la réussite du musculeux ailier fort.
Athlétique et explosif, Alliman a été formé à Cervadille en NAIA avant de débarquer à Vitré, où il a directement pris ses marques en NM2 (15,5 points, 9,5 rebonds et 1,1 passes) avant de s’établir en Suisse puis au Vénézuela.
Débarqué à Cherbourg à l’été 2013, l’intérieur a fait le bonheur du club de Basse Normandie, où sa présence au sol et son énergie de tous les instants ont fait merveille. En Bigorre, il formera un quatuor complémentaire avec Freeman, Sani et Bosc, et ses qualités de défenseur devraient permettre à l’Union d’apposer une pression constante sur les raquettes adverses.