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Nous revenons sur la saison que vient de vivre le VCGB, et son coach Grégory Elorza plus particulièrement, lui qui met un terme à sa carrière d’entraîneur dans le Gers.

Gregory Elorza quitte le VCGB sur un deuxième maintien en NM2 (photo : Sébastien Clavaud)

Bonjour Grégory, merci de nous accorder quelques instants afin de faire un petit bilan sur votre saison et sur votre parcours au sein du VCGB depuis votre arrivée il y a maintenant sept ans. Quel bilan pouvez vous faire de cette seconde saison en NM2 avec le VCGB ?

L’objectif du club étant le maintien, on peut donc parler de bilan positif. Toutefois, je souhaiterais que l’on retienne notre parcours après la trêve de noël, avec 9 victoires sur les 16 derniers matchs.

La première partie de saison est complètement faussée suite aux blessures longues durée de plusieurs joueurs majeurs.

En effet, quand on s’engage dans ce club, on s’y engage en toute connaissance de cause. C’est à dire qu’on est conscient de fonctionner avec le plus petit budget de la poule, et conscient de fonctionner avec un nombre d’entraînement hebdomadaires (très) inférieur à ce qui se fait ailleurs. Par contre, on ne s’attend pas à une telle période de malchance.

Vous parvenez à vous maintenir pour la seconde année consécutive, avez vous le sentiment du devoir accompli ?

Mon expérience acquise auparavant me permet de dire aujourd’hui qu’un club n’est reconnu à ce niveau qu’à partir du moment où il se maintient deux fois consécutivement, car la première année toute équipe bénéficie de l’effet de surprise et, très souvent, de la chance du promu sur certaines fin de rencontres.

Avec notre performance cette saison, le club du VCGB sera à nouveau considéré à sa juste valeur, objectif qui m’était donné il y a 7 ans déjà lorsque l’aventure a démarré, donc oui j’ai le sentiment du devoir accompli.

Quels sont vos meilleurs souvenirs de la saison ?

Avec du recul, je peux dire que les deux victoires acquises, difficilement, contre le SMUC, resteront les moments forts de notre saison.

Sur le plan personnel et émotionnel, je retiendrai la dernière rencontre et le témoignage des joueurs, des dirigeants et du public lors de la fin de match, et bien sûr une pensée toute particulière à Alexandre Miette qui, comme moi, quitte le club.

Alexandre Miette quitte lui aussi le VCGB (photo : Sébastien Clavaud)

Avez vous un match référence ?

Cette année, je dirai que nos 10 victoires auront été des matchs de référence car à chaque fois – hormis le dernier match – ces victoires correspondaient à une énorme bouffée d’oxygène.

Vous quittez votre poste de coach du Valence-Condom Gers Basket en ayant fait remonter le club en NM2 il y à deux ans de cela. Quels sont vos meilleurs souvenirs depuis le début de votre aventure avec ce club ?

Je garde beaucoup de souvenirs de cette formidable aventure, et notamment notre montée en NM2 ainsi que les départs de Julien Bataille, d’Hakim Naouri et maintenant d’Alexandre Miette, des joueurs que j’ai eu la chance d’entraîner à Auch et à Valence et avec qui on aura connu deux montées en NM2.

Mais ma plus grande fierté est d’avoir redonné goût au public de revenir, et de remplir à nouveau les arènes.

Valence est un club ancré dans le paysage basket, mais un club comme le nôtre (j’y suis encore un petit peu) n’a d’avenir qu’à travers l’image que l’équipe véhicule auprès des supporters. Cette image que les gens viennent chercher, c’est celle d’un groupe uni, combatif et respectueux.

J’ai souvent dit aux joueurs de ne jamais oublier que notre salle n’est pas une salle de sport ordinaire, c’est avant tout une arène, et à partir de là seuls ceux qui se donneront à 200% auront la bénédiction du public.

Quels sont vos prochains objectifs ? Allez vous rester au sein du club ou vers d’autres horizon ?

Je suis quelqu’un qui fonctionne un peu au feeling avec une équipe dirigeante et qui, avant tout, souhaite travailler sur un projet à moyen voire long terme. La construction et l’évolution d’un groupe, je crois que je sais faire.

J’ai passé 7 saisons à Auch avec des montées de prénational à NM3 et de NM3 à NM2, et maintenant 7 ans au VCGB avec là-aussi une montée en NM2, donc c’est peut être le nombre d’années maximum que je puisse faire au sein d’un club… Mais à regarder autour de moi c’est peut être pas si mal !!!