En difficulté lors du second acte, les Auscitains s’imposent grâce à une seconde mi-temps de très bonne facture et une adresse affolante, marquant plus de cinquante unités en vingt minutes à leurs concurrents du soir.
Une semaine après leur cruelle défaite chez le leader du Val d’Albret, les troupes de Jérome Seailles se reprennent à domicile face au second du classement et remportent un succès de prestige avant la trêve de Noël.
Très en forme en ce moment et sur les dernières rencontres, on retrouve Bastien Versier d’entrée de jeu artillant de près comme de loin avec deux triples à son actif lors du premier acte.
Face à lui, c’est un duo composé de Rafael Sanson et de Branly Assim qui répond et occasionne quelques dégâts dans la défense locale.
Mais c’est sans compter sur le soutien des artilleurs gersois qui alignent trois tirs lointains de plus avec Tony Labric et Julien Agostini aux commandes afin de garder les commandes de la partie après dix minutes de jeu (23-19, 10e).
Cependant, lors du second acte, l’adresse des joueurs de l’ABC s’envole dans les travers de la salle Mathalin avec seulement onze unités inscrites en dix minutes de jeu dont deux triples de la part de Naval puis de Théo De Prada.
De l’autre coté du terrain, les Corréziens sont très en forme avec Assim toujours aussi omniprésent en attaque (neuf points), tout comme le duo Mahe / Tato qui plante également neuf pions de plus, et s’envolent au tableau d’affichage avant de rejoindre les vestiaires (34-44, 20e).
Les Gersois viennent de prendre un sacré éclat avec quatorze points perdus sur le quart-temps précédent en raison d’une attaque défaillante et d’une défense qui a pris l’eau.
Mais l’orgueil des locaux frappe fort lors de la seconde mi-temps pour planter cinquante quatre points en vingt minutes de jeu et en encaisser seulement la moitié.
Et pour bien lancer les siens, le bras affûté de Robin Naval se met en action à 6.75 mètres à deux reprises, pour au final cumuler onze unités sur ce troisième acte.
Dans sa folle aventure, il embarque Adama Diouf avec lui pour donner une véritable leçon de basket à leurs adversaires car ce dernier vient également planter dix unités à lui seul.
C’est une véritable révolution que mènent les deux compères de jeu, et face à eux, les Bleus de l’US Tulle éprouvent beaucoup de mal à trouver la faille dans la muraille gersoise avec seulement quatorze unité marquées.
En sus d’une défense de fer, c’est une attaque plus que florissante que retrouvent les Auscitains puisqu’ils viennent de planter trente et un points à leurs concurrents du soir avec un nouvel apport offensif de Pierre Bonnelalbay, plutôt discret jusqu’à présent.
De ce fait, ils viennent de reprendre le leadership de la rencontre et de bien belle manière en plus (65-58, 30e).
Mais ils ne s’arrêtent pas en si bon chemin et continuent leur travail de sape afin d’accroître leur capital offensif.
Une nouvelle fois, la défense est très hermétique avec treize points encaissés, dont un triple de Mahe et quatre lancers de Grau. Si d’un coté la défense est impériale, que dire du coté opposé où l’attaque ne cesse de faire mouche face à des Corréziens à la peine sur cette rencontre.
Effectivement, le tandem Diouf / Bonnelalbay reste toujours aussi chaud que lors du quart-temps précédent. En supplément de ce duo de choc, l’excellent arrière numéro huit des locaux est décidément intenable ce soir en ajoutant cinq unités de plus dans son escarcelle.
Pour finir en apothéose, Romain Paradis inscrit un énième triple pour les siens et c’est le redoutable Bastien Versier qui vient clôturer la marque derrière l’arc. De quoi concrétiser la victoire des troupes de l’ABC après avoir fait vivre un véritable enfer à leurs adversaires du soir en seconde mi-temps (88-71, score final).
Les scoreurs :
Pour Auch: R.Naval (22), A.Diouf (19), B.Versier (18), P.Bonnelalbay (9), R.Paradis (9), T.Labric (3), J.Agostini (3), T.De Prada (3), R.Pujolle (2), T.Loncini (NPJ).
Pour Tulle : B.Assim (16), G.Uneau (13), C.Tato (12), R.Sanson (8), J.Grau (8), M.Mahe (8), A.Leclercq (4), A.Demailly (2), G.Quillet, A.Andrieux.