Enfin en Nationale 3 après avoir échoué de peu dans sa quête de montée il y a deux saisons, Villefranche est en plein apprentissage du niveau, de même que son intérieur Khadim Sené, qui revient avec nous sur le début de saison de son équipe.
Khadim Sené et le BBV ne comptent pas s’arrêter en si bon chemin (photo : Benjamin Bonneau)
Bonjour Khadim, vous avez pour le moment connu un début de championnat compliqué, avec 1 victoire en 6 matchs. Comment analysez-vous votre découverte de la Nationale 3 ?
On était conscient que ça allait être un début difficile et qu’il fallait beaucoup de travail et de progrès que ce soit sur le plan individuel comme sur le plan collectif.
On a eu la chance, malgré l’absence de deux joueurs majeurs, de débuter contre une forte équipe, ce qui nous a donné une première idée de ce qui nous attendrait durant toute la saison.
On a ensuite perdu trois matchs respectivement de 3, 3 et 6 points, et ces rencontres n’auraient pas été les mêmes si on avait eu notre effectif au complet.
Avec le retour de Roux et Keita contre Agen, on a réussi a décrocher à domicile notre première victoire (et seul match gagné pour le moment), ce qui nous a permis de respirer et de prendre plus de confiance.
Je pense qu’on a fini la phase d’apprentissage, maintenant il nous faut aller chercher les victoires.
Vous avez donc débloqué votre compteur à domicile face à Agen suite aux retours de Guillaume Roux et Assane Keita, qui vous avez grandement manqués jusque-là. Quelle est l’influence de ces deux joueurs au sein de votre effectif ?
Ils ont une influence positive, on a pris l’habitude de jouer ensemble à un tel point que l’absence de chacun peut perturber un peu le groupe.
En plus, ce sont deux des trois joueurs de l’équipe ayant déjà connu la NM3, et ils sont donc capables de nous apporter de l’expérience et une certaine solidité mentale. Leur retour ne pouvait donc qu’être bénéfique pour nous.
Individuellement, vous effectuez un début de saison très intéressant, avec quelques passages remarqués en attaque. Comment expliquez vous un tel niveau de performance chez vous ?
C’est simple, je me suis fait confiance et j’ai eu la confiance du coach. Cela me permet d’être a l’aise sur le terrain et d’essayer de me faire respecter dans cette division, car dans cette poule, soit tu te fais respecter, soit tu te fait marcher dessus.
J’aime beaucoup apprendre, je pose beaucoup de questions, je demande des conseils que ce soit aux anciens comme aux plus jeunes et j’essaie de les appliquer.
Derrière ma réussite, il y a donc la confiance de mes coéquipiers qui essayent de me faire briller. Cela me motive encore plus, car à chaque match j’ai envie de leur prouver qu’ils peuvent me faire confiance.
Arrivé à l’intersaison dans la raquette à vos côtés, Daniel N’Dongala effectue lui aussi un gros début de saison. Comment se passe votre entente à l’intérieur ?
Cela se passe très bien, je pense que si on continue à bosser dur on sera capable de former la meilleure raquette de la division. David est un jeune joueur qui a envie de progresser et qui aime participer dans l’effort.
Pour l’instant, on continue à travailler nos automatismes sur le terrain, et d’assurer pour nos coéquipiers. En plus, on se complète tous les deux et on a les mêmes ambitions, donc la suite devrait être positive pour nous comme pour l’équipe.
Pas attendu parmi les équipes du haut de tableau, comment envisagez vous la suite de la saison pour vous et le BBV ?
Pour moi, même avec un bilan négatif après 6 journées, je trouve qu’on a largement le niveau pour se maintenir. Nous savons que ce ne sera pas facile, mais c’est faisable.
A chaque entrainement, je vois dans le regard de mes coéquipiers la rage de vaincre, la soif de victoire. Personnellement, cela me rassure parce que je connais ces gars-là comme cela fait 4 ans que je joue avec eux, je me dis juste que le lion est blessé.
En plus de cela, on a un large soutien de nos dirigeants et des supporters, donc à nous maintenant de les faire vibrer pour le reste de la saison.