Face à une équipe de Tulle renforcée par l’arrivée de José Djadjo, les Columérins se sont inclinés de 7 points, la faute à deux entames de mi-temps difficiles.
Quatrième revers de la saison pour Ousmane Niang et les Columérins (photo : USC)
Aucun relâchement. Dans le championnats nationaux, le moindre petit espace cédé à l’adversaire peut être payé cash.
Rodez en a fait l’amère expérience ce samedi en chutant à Agen, et il en va de même pour Colomiers, surpris en déplacement à Tulle. A l’aller, pourtant, les joueurs d’Arnaud Brogniet l’avaient facilement emporté de 28 points à domicile.
Depuis, le parcours des deux équipes avait été opposé avec 7 victoires en 11 matchs pour l’USC contre 7 revers pour les Tullistes. Ces derniers ont depuis été renforcés par José Djadjo, ancien poste 3 musculeux de Prissé-Mâcon (NM2), s’imposant face à Albi et Boulazac.
Ce samedi, les locaux ont pris le match par le bon bout, portés par les réussites à 3 points et en périphérie de Thermilus et Leclercq, ainsi que par le travail de sape de Djadjo en pénétration.
Pris de vitesses, les Columérins réagissaient par le trident Benchimol – Niang – Nouet, mais les troupes de coach Brogniet comptaient 5 points de retard après dix minutes (17-12, 10e).
Réveillés par cette entame délicate, les partenaires de Robin Naval retrouvaient des sensations dans le deuxième quart, trouvant plusieurs fois la cible à longue distance. Aymeric Benchimol et Samuel Nouet redoublaient d’efforts, mais la défense des visiteurs ne parvenait pas à stopper Samson et Djadjo, qui maintenaient leur équipe au dessus de la ligne de flottaison à la pause (36-32, 20e).
Obligés de courir après le score, les Columérins devaient montrer les crocs au retour des vestiaires pour grappiller les quelques points qui leur faisaient défaut, mais le scénario fut tout autre, puisque c’étaient les locaux qui repartaient de plus belle dans le troisième quart-temps, portés par Samson et l’adresse de Leclercq, qui convertissait 3 tirs à 3 points dans la période.
En face, Nouet semblait bien seul, malgré les paniers de Cissé, Niang et Alexis Benchimol. A l’entrée du dernier quart-temps, les joueurs d’Arnaud Brogniet se retrouvaient donc largués à douze longueurs de leur adversaire du soir (56-44, 30e), un écart rattrapable mais important compte tenu du scénario des trois premiers quart-temps.
La révolte des visiteurs avait pourtant enfin lieu, Mike Benchimol montrant l’exemple à mi-distance comme derrière la ligne majorée, et le capitaine columérin était ensuite relayé par son fidèle lieutenant Naval pour faire revenir leur équipe. L’effort était louable mais sans doute trop tardif, les locaux allant chercher des points précieux sur la ligne des lancers-francs pour rester devant. L’USTC s’imposait finalement 73 à 66 et faisait un pas de plus vers le maintien.