Nouvelle victoire pour l’ABC face à l’un de ses dauphins. Avec ce succès, les ouailles de Jérôme Séailles repoussent le Réal à deux victoires. Auch est premier avec 10 victoires et 1 défaite à la fin de la phase aller.

Simon Chaléat et les Auscitains finissent la phase aller à la première place (photo : Benjamin Bonneau)
Mais où s’arrêteront-ils ? Ils nous avaient fait peur la semaine passée, en ne s’imposant que de quatre points à domicile face à Mérignac, pourtant avant-dernier.
Et les voilà qui ont superbement réagi en venant à bout d’un Réal Chalossais qui restait sur quatre succès de rang. A la fin de la phase aller, les Auscitains sont donc seuls leaders, et le Gers tout entier peut être fier, puisque c’est le VCGB qui occupe seul la deuxième place.
Dans cette rencontre de haut de tableau, le Réal avait donné la consigne à Jean-Baptiste Crabos, son capitaine, de montrer l’exemple.
L’arrière des visiteurs inscrivait donc les dix premiers points de son équipe, face à des locaux qui s’appuyaient comme d’habitude sur leur trio de scoreurs Bondron – Diallo – Chaléat.
C’est pourtant Romain Pujolle qui donnait de l’allant aux Gersois, leur permettant de boucler les premières dix minutes avec trois points d’avance (20-17, 10e).
Dans le deuxième quart, Rémy Tresgots et Assane Seck relayaient Crabos tandis qu’Auch pouvaient compter sur l’apport de ses vétérans, Leuly et Loncini en tête. Pourtant, les deux équipes peinaient à se départager et l’ABC regagnait les vestiaires avec toujours trois longueurs d’avance (35-32, 20e).
Après la pause, les joueurs de Jérôme Séailles tentaient de créer l’écart en insistant à longue distance. A ce petit jeu, Tony Labric faisait merveille, en rentrant deux triples pour faire suite à celui de Diallo. Face à cette pluie de 3 points, les Landais trouvaient en Aurélien Crabos et Seck deux pompiers pour éteindre l’incendie. Pourtant, la débauche d’énergie des locaux avaient permis de grappiller encore quelques points après trente minutes (53-47, 30e).
Quelques longueurs précieuses au moment d’aborder le dernier quart-temps de ce match peu offensif, où Jean-Charles Crabos avait été bien muselé dans le troisième quart-temps. Il en fut de même dans l’ultime période, où les Auscitains allèrent chercher leur succès sur la ligne des lancers-francs, Chaléat, Bondron et Loncini étant récompensés de leur activité. Pour sceller la victoire des siens, Souleymane Diallo trouvait par deux fois la cible en périphérie, et répondait ainsi à Romain Latapy, décrochant définitivement le Réal.