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Cette fois, c’est sûr. On a retrouvé le VCGB. Les lacunes défensives constatées face à Auch sont définitivement oubliées. Après avoir fait la leçon au Real, les joueurs de Grégory Elorza ont récidivé en martyrisant Monségur.

Florian Champie a encore une fois sorti un match plein (photo : Guillaume Poumarede)

Secoués dans le derby, les partenaires de Lionel Trépout ont depuis repris leurs bonnes habitudes, concassant l’attaque adverse pour ensuite dérouler de l’autre côté du terrain, en faisant valeur la richesse et l’expérience d’un collectif qui n’a plus rien à prouver à ce niveau. Ce samedi aux Arènes, le scénario a débuté fort, par un premier quart totalement maîtrisé par les locaux.

Comme à son habitude, Florian Champie a mis en selle son équipe sous le cercle avant de recevoir le soutien d’un Samir Nasri précis derrière l’arc pour répondre à un duo Caballero-Lespiaucq soucieux de ne pas rendre la tâche facile aux Gersois.

Pourtant, les Landais n’ont pas pu tenir la distance dans ces premières dix minutes, la puissance collective locale faisant la différence, libérant son leader Julien Bataille en périphérie pour mener de dix points (21-11, 10e).

Les meneurs adverses tentaient d’emballer la rencontre dans le deuxième quart, menés par un Landry Dulau déterminé à provoquer les erreurs de la défense locale. Là encore, celle-ci continuait son travail de sape, donnant à Champie et à Yohan Desbarats l’occasion de briller de l’autre côté du terrain. Le VCGB continuait donc à faire la course en tête, regagnant les vestiaires en ayant encaissé moins de trente points (44-29, 20e).

Soucieuse de continuer à défendre fort, l’escouade d’Elorza revenait sur le parquet le couteau entre les dents, avec la farouche volonté de mettre encore un peu plus sous l’eau son adversaire du soir. Les extérieurs prenaient les choses en main pour faire souffrir la défense landaise, Fred Zadro et Lionel Trépout multipliant les shoots convertis pour mettre Monségur à distance.

Dans l’autre camp, Gaetan Caballero ajoutait un nouveau triple, mais il était toujours aussi difficile pour les troupes de Fred Lanave d’arriver à prendre le dessus sur la défense compacte de Valence-Condom. Brambati, Munarriz Barquero ou encore Darracq étaient décidément en difficulté, et les locaux abordaient le dernier quart-temps avec un matelas plus que confortable au score (76-45, 30e).

Pourtant, l’heure n’était pas au relâchement pour des Gersois en mission face à l’un des gros bras de cette poule C. Chaque point avait donc son importance, et les coéquipiers de Damien Menaspa poursuivaient leur travail de sape, donc en engrangeant les points sur la ligne des lancers. Maggesi, Miette, Nasri et consorts achevaient finalement la rencontre avec 38 points d’avance, preuve d’une nouvelle démonstration de force.