Invaincu et seul premier avec deux victoires d’avance sur ses poursuivants, le CSB a peut-être déjà fait un grand pas vers un retour en Nationale 3.
NRémi Brunel et le CSB font pour le moment cavalier seul en tête de la PNM (photo : Benjamin Bonneau)
On le sait, une saison de PNM est semée d’embuches pour les équipes souhaitant en truster le haut du panier pour envisager monter au niveau national.
Il y a deux ans, Cugnaux et Villefranche s’étaient notamment affrontés avec panache tout au long de l’année, et c’était le quotient qui avait finalement départagé les deux équipes.
Cette saison, la hiérarchie est pour le moment plutôt claire, puisque Cahorsauzet occupe la pôle avec 9 victoires en autant de rencontres, tandis que le TOAC, Cugnaux et Saint-Jean sont en embuscade avec seulement deux défaites.
Seulement, les Toulousains (défaite à Lavaur et à Sauzet) comme les Cugnalais (revers à Montauban et au TOAC) semblent avoir déjà commis des erreurs qu’ils pourraient bien regretter en fin de saison.
A l’inverse, le CSB a pour l’instant bien négocié sa phase aller, même si ses deux premiers matchs de 2016 à Montauban et face au Net’s sont tout autant piégeux.
Ces deux dernières équipes sont d’ailleurs les révélations de ce début de saison, avec un MBC bien calé en cinquième position derrière le quatuor de tête (5 victoires pour 4 défaites) et une escouade toulousaine sérieuse et appliquée qui fait pour l’instant jeu égal avec la JSC et le TOAC malgré ses revers à Sauzet et à Cugnaux.
On peut également ranger au rayon des bonnes surprises Ossun, qui à l’image de Montauban surfe sur sa bonne dynamique de montée et qui dispose pour le moment d’un bilan équilibré (4 victoires – 4 défaites) en attendant son match en retard face à Ramonville. L’USR, de son côté, a raté son début de championnat (5 défaites pour commencer) mais reste sur trois succès convaincants à la suite, de quoi envisager du mieux en 2016.
A leurs côtés, les joueurs d’Andrea Vaglienti côtoient La Primaube, très bon à domicile (3 victoires – 1 défaite) mais en échec à l’extérieur (5 défaites) et Caraman, qui s’est montré à l’inverse très performant hors de ses bases mais pour le moment fanny dans son chaudron de Raymond Bigot (3-1 à l’extérieur contre 0-4 à la maison).
Enfin, pour fermer la marche, Tarbes-Lourdes, Lardenne et Lavaur semblent tous les trois bien en difficulté, et tout revers face à un concurrent direct sera sans doute fatal compte tenu des très probables descentes de NM3 qui sont à prévoir en mai.