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Quittant le MBC pour raisons professionnelles en ce début d’année 2016, Clément Restoul a répondu avec humour aux questions de ses coéquipiers et évoque ses souvenirs marquants avec son club de coeur.

Sans Clément Restoul, Montauban reçoit Lardenne ce samedi (photo : Benjamin Bonneau)

Sans Clément Restoul, Montauban reçoit Lardenne ce samedi (photo : Benjamin Bonneau)

Romain et Kevin : Quel est ton meilleur souvenir pendant toutes ces années à Montauban ?

J’en garde deux en particulier : le titre régional en cadets dans une saison où on n’était pas vraiment attendus, et la montée en prénationale l’année dernière.

Foulques : En tant que joueur marquant du MBC, donne nous ton équipe All-Star toutes générations confondues.

Je ferais un mix entre les deux belles périodes du club : celle d’en ce moment et il y a une dizaine d’années en Nationale 3. On garde l’équipe actuelle et on ajoute Samir Nasri, Florian Champie, et Anthony Vachin. Effectif large mais gros potentiel sur le terrain (et en dehors).

Diego : Te rappelles tu du nom de ton (ou ta) premier entraineur(e) ?

Jean-Luc et Jocelyne Restoul (mes parents). Il paraît que c’est eux qui ont mis un ballon de basket dans mes mains au lieu d’un biberon comme tout le monde.

Franck : Avec toutes ses années que tu as jouer au MBC quelle année t’a le plus marqué et laquelle préfères-tu ?

Sportivement, sans hésiter l’année dernière. Une saison pleine de rebondissements pour finalement arracher la montée sur la dernière journée. Pour les à-cotés, les saisons de juniors avec les matchs le dimanche à 11 heures du matin.

Lucas : Penses tu avoir été à la hauteur de ta réputation de capitaine pour ta dernière sous les couleurs montalbanaises ?

C’est bon de savoir que j’ai une réputation de capitaine dans la tête des plus jeunes de l’équipe. Si tu parles du rôle de capitaine, pas particulièrement. J’ai juste voulu jouer au basket je ne pensais pas au reste avant le buzzer final.

Boris : Comptes-tu profiter de ton séjour à la capitale pour te mettre à la musculation ?

C’est au programme oui. C’est dommage, mon coach ne sera pas là pour le voir.

Vince : Qu’est ce qui va le plus te manquer : les cercles un peu bas de notre salle, ou tes chers et tendres coéquipiers ?

Sans hésiter mes chers et tendres coéquipiers. Bien qu’en quittant Montauban, je laisse derrière moi mes derniers rêves de dunk sur les cercles trop bas de la salle.

Yann : Tu vas faire ton stage chez Pepsi , penses tu êtres le prochain « Uncle Drew » ?

Je pense que j’ai son maniement du ballon, sa détente et son adresse mais rien à faire je n’arrive pas à percer comme lui. Ça doit être une histoire de style, donc je pense que c’est non.

Paul : Cela fait maintenant un paquet d’années que tu évolues sous les couleurs de Montauban. Au cours de ces années tu as même réussi à emporter un record historique au sein du club. Comment accueilles-tu ce titre honorifique du plus grand « simulateur » de l’histoire du MBC ?

Je l’accepte et l’emporte avec moi avec honneur. Surtout venant de celui qui a les records du plus grands nombres de galipettes dans un match et du plus grand nombre de nez cassés en carrière.

Vincent : De notre génération, tu as toujours été le champion du « trash-talking ». Quel joueur de l’équipe pourrait prendre ta succession selon toi ?

J’ai essayé de former les plus jeunes, Baptiste sera sûrement présent pour reprendre le poste en équipe réserve. En équipe fanion, Foulques est déjà bien plus expert que moi.

Jean-Charles : Tu as une baguette magique pour exaucer un vœu, que ferais-tu ?

Je m’offrirai le don de téléportation. Histoire de revenir jouer avec mes coéquipiers les week-ends. Et si j’avais le droit à deux voeux, je t’enverrai chez le coiffeur !

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