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Après avoir battu Colomiers la semaine dernière, Ramonville souhaitait l’emporter face à une équipe du TOAC qui sortait elle aussi d’un succès probant face à Bruguières. Pour les Toulousains, l’objectif était de relancer une série de victoires, et de se rapprocher des leaders Villefranchois. Mais c’est avec une équipe remaniée que la formation TOACiste s’est inclinée au terme d’un match très défensif sur le score de 52 à 43.

Les dix premières minutes donnent le ton de la partie, peu de rythme et des défenses collectives parfaitement en place. Néanmoins, l’adresse est un peu plus au rendez-vous du côté des locaux à l’image du capitaine Julien Brochard qui envoie la première bombe à trois points de la soirée.

C’est une toute autre affaire côté visiteurs. Des pertes de balles mêlées à de nombreux shoots manqués, souvent forcés en fin d’horloge des 24 secondes, expliquent les 6 petits points inscrits en 10 minutes par les hommes de Christophe Soulé (16-6, 10e).

Le deuxième quart-temps voit cependant un clair changement de dynamique même si les défenses restent très concentrées, et que les paniers dans le champ se font rares. Christophe Soule, le nouveau coach toulousain, tente un coup en installant une défense tout-terrain qui s’avère payante, ses hommes récupérant un nombre incalculable de ballons.

Victoire acquise de haute lutte pour Ramonville (photo : USR)

Voyant le momentum lui échapper, Gilles Prince demande un temps mort pour stopper l’hémorragie et s’adapter au choix tactique visiteur (21-15,  17e).

Les attaques prennent l’eau des deux côtés et la partie s’apparente de plus en plus à une guerre de tranchées, chacune des deux équipes ne voulant pas lâcher en défense.

A la pause, le score est de 22 à 17 pour Ramonville.

Le second acte reste certes pauvre en points, mais nous offre certaines contre-attaques fulgurantes et à ce jeu là les joueurs toulousains passent un 6-1 d’entrée aux locaux.

Le rythme redescend par la suite, la plupart des possessions allant jusqu’au bout du chrono. L’un des signes majeurs de la maladresse qui caractérise ce match se déroule à la 24ième minute lorsque les joueurs de Prince récupèrent trois rebonds offensifs consécutifs sans pouvoir scorer à 1 mètre du cercle.

Un faux rythme s’installe, et suite à une interception, Arthur Sénegats égalise pour les visiteurs (27-27, 27e). Pour remédier à l’inefficacité défensive locale, l’apport de l’arrière remplaçant Ramonvillois Liu est important, et ce dernier se montre aussi très présent à la passe, lorsqu’il « caviardise » son intérieur Christopher Aziz (28e).

C’est à ce moment-là qu’intervient le tournant du match : après un rebond défensif, Willem Joseph François s’écroule, et sort sur blessure. Le pivot du TOAC ne reviendra pas, ce qui sera très préjudiciable à son équipe. Celle-ci tenait en effet le choc malgré les absences, n’étant menée que 31 à 29 après 30 minutes.

Le dernier quart-temps commence très mal pour les locaux qui encaissent un 5-0, obligeant coach Prince à prendre un temps-mort prématuré (31-34, 32e). Ce temps-mort aura visiblement son petit effet puisque ses joueurs réagissent instantanément. Au contraire, des imprécisions gangrènent le jeu visiteur, ce qui laisse les Ramonvillois dans  la partie.

En difficulté, les TOACistes encaissent un 7-0 qui les relèguent à 3 points, 42 à 39. C’est d’ailleurs le moment choisi par Gilles Prince pour installer sa défense de zone.  Le money-time démarre, et l’adresse des Toulousains est en berne, puisqu’ils vont seulement inscrire 2 points en plus de 3 minutes. L’écart est définitivement fait à 1 minute de la fin où, après un bon passing game, Anies libère les siens à trois points pour distancer le TOAC (52-42, 39e). La rencontre se termine sur le score de 52 à 43, malgré le gros apport du banc visiteur, auteur de 28 points.  

Ramonville s’impose de fort belle manière au terme d’un match d’une rare intensité défensive. Le locaux ont su effectuer les stops défensifs et mettre les shoots qui comptent dans le money-time. Quant à l’équipe du TOAC, bien que fortement remaniée, elle a su montrer un visage conquérant malgré les absences. Cependant, pour l’intérêt de la rencontre, on pourra regretter la sortie prématurée de Joseph François encore une fois convaincant dans son rôle de dernier rempart défensif.