Au sortir d’une très belle victoire il y a deux semaines face à l’équipe de Ramonville, Caraman (11 victoires, 6 défaites) devait confirmer avec un périlleux déplacement sur les terres d’une autre équipe très en forme, le TOAC (13 victoires, 4 défaites). Et ce sont les locaux qui s’en sortent au terme d’une belle partie maîtrisée, qui s’est jouée dans le premier quart-temps, sur le score de 76 à 67.
Ce sont les joueurs de Christophe Soulé qui vont donc vite prendre les devants dans cette rencontre, menant très rapidement 9-2 après 4 minutes de jeu, s’appuyant sur un rythme très élevé.
Ce rythme va d’ailleurs être alimenté par une faillite adverse au niveau de l’adresse extérieure, puisque ni Frédéric Picard, auteur d’un excellent match la semaine dernière, ni ses coéquipiers ne trouveront le chemin du filet durant ces 10 premières minutes. Au fur et à mesure des tirs manqués et des pertes de balle, l’écart au score grandit pour atteindre rapidement 15 unités (17-2, 8e).
De plus, les locaux profitent de l’absence des deux intérieurs Caramanais pour dominer outrageusement les débats au rebond, le plus bel exemple étant les deux rebonds offensifs consécutifs gobés par le capitaine du soir Jérémy Poinsot convertis en points. Seul ombre au tableau, les 3 fautes rapidement concédées par Arthur Senegats. Le score est déjà lourd au terme du premier quart-temps puisqu’il est de 21 à 6 pour le TOAC.
Au 4-0 visiteurs pour lancer le quart-temps, les locaux répondent du tac au tac par un 5-0 qui pousse Stéphane Dayde à poser un temps mort (28-11, 14e).
L’espoir d’un retour visiteur est entretenu par les fautes collectives toulousaines qui arrivent dans la pénalité après seulement 3 minutes de jeu.
Le problème est que, dans la lignée de leur premier quart-temps, les visiteurs lâchent beaucoup de lancer-francs qui auraient pu leur permettre de rester dans la rencontre (35-15, 16ème).
A l’inverse, le jeu collectif TOACiste est en place, avec pas moins de 4 joueurs qui finiront à 10 points ou plus, et ils trouvent de nombreuses solutions grâce à d’astucieuses coupes lignes de fond, offrant des lay-ups faciles pour creuser encore un peu plus l’écart. Les deux équipes rentrent ainsi aux vestiaires avec un score de 42 à 26.
Comme lors des dernières 10 minutes, Caraman réussit un bon début de quart-temps, caractérisé par le retour d’une adresse plus que correcte, et tout cela combiné à des pertes de balles inhabituelles des locaux réduit l’écart à 10 points après 5 minutes de jeu dans la période, obligeant Soule a posé un temps-mort (50-40, 25ème). Un temps-mort qui n’aura qu’un effet retardé.
En effet, Caraman passe un nouveau 5-0, ce qui les ramène à 7 petits points (52-45, 27e). Problème : la défense locale va reprendre de la consistance et de l’intensité, provoquant des contre attaques qui entraînent 3 « And-One » consécutifs et qui leur permettent de recreuser un écart conséquent via un 11-2 assassin (63-47, 29e).
L’écart est de facto de nouveau de 15 points pour les hommes de Soule à l’entame du dernier quart-temps.
Le dernier quart-temps est placé sous le signe de la maladresse puisque les premiers points de la période sont inscrits après deux minutes de jeu (66-48, 32e).
Seulement, les visiteurs ne comptent pas abandonner de sitôt et vont recoller à 9 points à 5 minutes du buzzer (68-59, 35e) grâce à une rigueur défensive retrouvée forçant les TOACistes à de grossières pertes de balles.
Malheureusement pour eux, les Caramanais partent de trop loin pour espérer ne serait-ce qu’une égalisation dans cette rencontre, malgré une belle resistence en seconde mi-temps.
Les locaux s’imposent donc sur le score de 76 à 67 au terme d’une partie globalement maîtrisée, ou ils ont su contenir les tentatives de retour des visiteurs.
Les marqueurs :
Pour le TOAC : V.Montagne (15), P.Manchec (15), J.Poinsot (12), N.Colardelle (10), A.Senegats (7), R.Guiraud (9), P.Dupeyre (4), P.Perrogon (2), E.Ponturo (2). C.Granseigne.
Pour Caraman : Y.Ho Lok (24), F.Picard (19), L.Crozes (9), J.Causse (6), J.Salon (4), T.Lavoix (4), B .Martin (1), G.Debuire, G.Cassan, F.Bitsch