Alors que le championnat de Prénationale Masculine fait une pause durant deux semaines, bilan des résultats de la division après 15 journées. Si la montée semble promise au BBV, la lutte pour les playoffs et pour le maintien s’annonce palpitante.
Après un exercice 2013/2014 réussi (2e place au classement et titre de champion régional), Villefranche de Rouergue, qui n’était pas monté en NM3 l’an passé au quotient face à Cugnaux, ne laisse le soin à personne de mener la danse en PNM cette saison.
Renforcée par les arrivées de Thomas Dardé à la mène et Roly Ilubaki à l’intérieur, le BBV est irrésistible cette saison et clairement au dessus du lot dans la division.
Les partenaires de Khadim Séné sont pour le moment invaincus en 14 rencontres, avec un écart moyen de plus de 13 points et pour le moment trois victoires d’avance sur le TOAC (un match en retard à disputer face à Bruguières).
Vainqueur de 20 points face au TOAC, de 18 face au Net’s (au retour), de 16 face à Ramonville (à l’aller) et de 31 face à La Primaube notamment, les Aveyronnais se dirigent tout droit vers la NM3.
Derrière le leader, le TOAC (11-4), le Net’s (10-5), Caraman (10-5), Ramonville (9-6) et La Primaube (8-6, un match en retard) sont les principaux prétendants pour les trois places restantes en playoffs.
Les TOACistes, annoncés comme les principaux concurrents à la NM3 à côté de Villefranche, se sont montrés pour le moment trop irréguliers pour envisager mieux que la deuxième place. Déjà défaits à Lardenne, le remplacement d’Arnaud Sicard par Christophe Soulet n’a pas été suivi d’effet puisque les banlieusards toulousains se sont depuis inclinés à Ramonville et Lavaur.
Sur la troisième marche du podium, le Net’s (deux défaites contre le BBV, une contre le TOAC parmi ses 4 revers) semble être le mieux placé pour compléter le podium. Mais attention au promu caramanais, dont les résultats, qui peuvent paraître surprenants, démontrent la solidité d’un collectif rodé dont une large partie des joueurs et le coach ont déjà connu le niveau supérieur.
Ramonville, cinquième, fait preuve d’une belle régularité (5 de ses 6 défaites ont eu lieu contre des équipes du top 6), et pourrait briguer un strapontin, sur la foi de ses bons résultats récents (victoire contre le TOAC, défaite de 8 points à Vilefranche), de même que La Primaube, qui reste un bon empêcheur de tourner en rond.
Bien calés dans le centre mou, Lavaur et Lardenne semblent à l’abri de la descente (sauf si cinq équipes descendent en fin de saison), mais également un peu courts pour espérer beaucoup mieux que leur 7e et 8e places actuelles. A l’inverse, la fin de saison s’annonce très tendue pour Colomiers (4-11), Tarbes-Lourdes (3-11, un match en retard), Bruguières (3-11, un match en retard) et Lezat (2-13).
Si le Coquelicot semble condamné (2 défaites face à l’UTLPB, -18 à l’aller face Colomiers), les trois autres formations vont se livrer un joli duel pour éviter la relégation. Au petit jeu des confrontations directes, la réserve de l’USC semble avoir l’avantage pour le moment (2 victoires face à Bruguières, +15 face à l’UTLPB et +18 face à Lezat), mais les joueurs de Cyrille Dufaure devront rester sérieux lors des matchs retours face à leurs concurrents.
Néanmoins, la prudence reste de mise puisque les équipes classées 9e et 10e pourraient malheureusement connaître elles aussi la descente en cas de descente des équipes de l’étage supérieur. Cahorsauzet, Cugnaux et Albi sont encore loin d’avoir sauvé leur peau en Nationale 3, et il se pourrait donc qu’en fin de saison on constate trois, quatre voire cinq descentes en R1M, même si au jeu des repêchages, une ou deux équipes pourraient se voir épargnées.