L’an passé, c’était l’équipe surprise de NM2, deuxième de la poule B et à deux doigts d’accéder à la NM1. Mais les joueurs de Fred Fauthoux, qui avait sciemment perdu les deux matchs de playoffs pour ne pas monter, ont perdu leur quatuor magique Cape-Turpin-Séguéla-Pelos, tous partis briller en NM1. Du coup, le début de saison a été difficile pour les Béarnais.
Difficile de cibler dix joueurs particuliers pour cette équipe « réserve » de l’Élan Béarnais Pau-Lac-Orthez. En effet, au gré des blessures et des états de forme des joueurs, Frédéric Fauthoux peut allègrement piocher dans le vivier de jeunes pousses talentueuses de l’EBPLO. Les Espoirs ayant joué hier soir, il devrait pouvoir bénéficier du renfort de certains des leaders des jeunes Palois.
Meneurs :
Depuis le début de saison, Tanguy Monfort prend petit à petit ses responsabilités avec l’équipe NM2. Même si le fait de prendre le relais du duo Cape – Turpin n’est pas une mince affaire, le meneur a effectué quelques sorties intéressantes, comme peuvent en témoigner ses 13 points face à l’EOSL Angers, gros bras de la poule.
Derrière lui, le micro-meneur Alexandre Moisy est un bon relais, capable de mettre du rythme et de donner le tempo. Performant avec les Espoirs cette saison (13,7 points à 44 %, 2,8 rebonds, 3,5 passes et 1,7 interception), il doit franchir un cap en Nationale 2 au contact de postes 1 parfois bien plus charpentés et physiques.
Ailiers :
A l’aile, Pau-Nord-Est peut compter sur un élément un peu plus expérimenté dans les championnats nationaux, puisque Vincent Couzigou faisait partie de l’équipe championne de France NM3 en 2012/2013. Déjà présent avec les Espoirs en 2011/2012, ce poste 3 dur au mal apporte toute sa combativité des deux côtés du terrain, se montrant capable de jolis cartons offensifs.
Aux côtés de Monfort et Moisy à l’arrière, Benjamin Izuel était lui aussi déjà présent l’an passé en relais de la triplette Cape – Turpin – Pinault. Relativement discret offensivement, le poste 2 est néanmoins un joueur d’équipe de valeur, qui connaît bien la division.
Derrière eux, on retrouve Alexandre Ilardia, ancien espoir palois revenu au club l’an passé. Il présente la particularité d’avoir foulé à trois reprises les parquets d’Euroleague avec l’Élan Béarnais en 2005/2006, inscrivant même 4 points en 10 minutes face à l’AEK Athènes. Il est notamment passé par Monségur et Lons en Nationale 3 ces dernières années.
Enfin, c’est une autre jeune pousse qui prend petit à petit ses marques à l’arrière en la personne de Lucas Dussoulier, poste 2 de grande taille, qui est l’un des leaders des Espoirs cette saison (10,3 points à 46,2 % dont 32,3 % à 3 points, 3,4 rebonds et 2 passes en 30 minutes). Passé durant trois saisons par l’INSEP, il affichait 8 points à 34,1% , 2,8 rebonds, 1,4 interception, 1,7 passe et 2,1 balles perdues pour 6,2 d’évaluation en 29 minutes en Nationale 1 en 2013/2014. Attention donc à sa montée en puissance.
Intérieurs :
Contrairement au secteur extérieur, le secteur intérieur présente bien plus d’expérience et de vécu des divisions nationales. En effet, pour compenser le départ de Pierre Pelos, Xavier Pugnière est arrivé cet été en provenance de l’ESMS. Passé par Sauzet ou encore Serres-Gaston, le vieux briscard était également le capitaine d’Hagetmau Doazit Chalosse il y a deux saisons. Très fort joueur offensif, il est une assurance tout risque dans la raquette.
A côté de lui dans la peinture, profil similaire pour le géant Maxime Renaud, 2,10 m sous la toise et de nombreuses années à tâter de la balle orange. Champion de France avec Pau en 2003 et 2004, auteur de trois saisons de Pro B avec Boulazac et Saint-Etienne, le pivot a lui aussi connu les parquets d’Euroleague, et a évolué avec les frères Piétrus et Boris Diaw. Revenu en Aquitaine par la suite, il a évolué avec son coach Fred Fauthoux à Horsarrieu, et i a rechaussé les baskets l’an passé pour donner un coup de main aux jeunes talentueux Palois. Quoi qu’il en soit, il forme une doublette de choix avec Pugnière pour encadrer leurs coéquipiers et leur apporter toute leur expérience.
Arrivé cet été de Tarbes-Lourdes, le poste 4 Florent Pontens présente un profil différent de ses deux ainés, puisqu’il peut également évoluer au poste 3 avec sa mobilité et sa conduite de balle correcte pour un joueur de sa taille. Peu utilisé par Alexandre Casimiri l’an passé (2,8 points à 53,3 %, 2,3 rebonds et 0,5 passe en 10 minutes), le fils de l’ancien président de l’Union a suivi un cursus aux USA avant de revenir en France l’année dernière.
Dernier élément de l’équipe espoir susceptible d’évoluer avec la NM2, le longiligne Thomas Smallwood, 2,08 m, est plus en retrait cette saison avec les jeunes Palois (5,6 points à 42,3 %, 3,5 rebonds en 17 minutes) par rapport à l’an passé (8,1 points à 40,9 %, 3,7 rebonds en 20 minutes). Il doit en tout cas continuer son apprentissage au contact de Renaud et Pugnière cette année.