C’est sans beaucoup de suspense que Paris-Levallois s’est attribué la 3e place du Tournoi Airbus face à un Orléans Loiret Basket diminué.
Jason Rich a été le moteur des Parisiens ce samedi (photo : Sébastien Clavaud)
Les troupes de Frédéric Fauthoux n’auront pas eu à puiser dans leurs réserves pour venir à bout de celles de Pierre Vincent, diminuées par l’absence de Micah Downs et Kévin Dinal, restés en civil.
C’est donc avec seulement cinq pros épaulés par Thomas Vincent et Mouhamed Diagne (belle découverte, joueur intense, bon défenseur et doté d’une bonne vision du jeu, même s’il lui reste à gagner en maturité), qu’Orléans Loiret Basket démarrait la partie.
Avec comme premier choc des tenues parmi les plus hideuses vues sur un parquet, d’un vert et violet s’inspirant (malheureusement ?) des couleurs de Mega Leks.
Sur le terrain, après une entame assez rythmée, la cadence chutait rapidement, la faute à une température très élevée mais aussi à des équipes visiblement pas très motivées par cette petite finale.
À la mi-temps, Paris-Levallois menait 33-26 une rencontre marquée par la maladresse : 39 % aux shoots pour les joueurs de la capitale, 31 % pour leurs adversaires, 12 balles perdues d’un côté, 11 de l’autre.
La suite n’était guère plus enthousiasmante. Les Parisiens étouffaient les Orléanais par leur défense et l’on atteignait la 25e minute sur le score de 45-29 avant qu’Eito, via six lancers francs et un trois points à la suite, permette de resserrer l’écart.
Antoine Eito et Orléans ont été en difficulté tout le week-end à Toulouse (photo : Sébastien Clavaud)
Mais Paris-Levallois remettait un coup d’accélérateur et déroulait sur une fin de partie sans enjeu, où Jason Rich s’amusait comme un petit fou (11 points de suite).
Seule péripétie de ces dernières minutes, la sortie sur entorse à la cheville de Cyrille Eliezer-Vanerot.
Dans ce match de petite cuvée, Jason Rich aura surnagé (22 points, 21 d’éval), Tyler Harris montré quelques jolies choses (9 pts, 12 rebonds, 14 d’éval), Giovan Oniangue et Vincent Poirier auront été présents.
Côté orléanais, dans un ensemble visiblement peu motivé et très court en rotation, on notera un Kyle McAlarney toujours combatif, un Antoine Eito vaillant, un Ahmad Nivins toujours fort attaquant et, donc, Mouhamed Diagne, qui n’aura sans doute pas 34 minutes de temps de jeu toutes les semaines, mais qui s’est montré prometteur.
Les marqueurs :
Pour Paris-Levallois : J. Rich (22), G. Oniangue (13), V. Poirier (13), T. Harris (9), L. Labeyrie (6), C. Eliezer-Vanerot (6), R. Lesca (4), L. Sane (1), L. Campbell (0), F. Loubaki (0), S. Balayera (0), P. Besson (0).
Pour Orléans : K. McAlarney (16), A. Eito (14), A. Nivins (13), M. Sommerville (8), T. Vincent (3), M. Diagne (3), A. Sylla (3), L. Gouacide (0)